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Prévention ou traitement, symptômes aigus ou maladie chronique: quand il s’agit de la santé, nous avons absolument besoin d’informations précises. En coopération avec myHEALTH, APO-ONE fait une synthèse sur les maladies courantes, leurs symptômes et leur traitement.

Indice:

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

Les variations hormonales de la puberté sont une cause fréquente d’acné : les glandes sébacées sont hyperactives, les pores se bouchent plus rapidement et des boutons et points noirs apparaissent. Mais l’acné peut se manifester dès l’enfance et persister à l’âge adulte. Au total, la plus fréquente des maladies de peau touche quatre personnes sur cinq dans le monde.

L’acné n’est pas dangereux mais peut fortement affecter la qualité de vie, car il génère des inflammations douloureuses et est souvent vu, à tort, comme un signe de manque d’hygiène. Le traitement passe par un soin doux pour le visage, adapté au type de peau et peu gras. Les crèmes et lotions spéciales apportent à la peau les nutriments essentiels à sa régénération. Sans les cas les plus sévères, on peut recourir à des préparations à base de vitamine A et à des médicaments anti-inflammatoires.

Les zones dites bleues sont des régions du monde où les gens ne vivent pas seulement particulièrement vieux, mais restent aussi en bonne santé plus longtemps que la moyenne. Les maladies de civilisation telles que l’obésité, l’hypertension ou le diabète apparaissent plus tard et plus rarement.

L’alimentation n’en est pas la seule responsable, mais elle y contribue largement. Dans l’assiette, on trouve surtout des haricots et des légumes à feuilles, qui sont très sains grâce à leur teneur élevée en protéines et en glucides complexes. On y mange en moyenne quatre fois plus de haricots que dans notre pays. À cela s’ajoutent les noix, qui constituent un en-cas idéal. Autre fait marquant: la quantité fait la différence. Dans les Blue Zones, la suralimentation est rare et la tradition veut que l’on arrête de manger lorsque l’estomac est rempli à environ 80 %.

L’alimentation fournit au corps les substances organiques et inorganiques dont il a besoin pour sa croissance, son fonctionnement et la régénération de ses organes. Un mélange équilibré de macronutriments pour la production d’énergie (graisses, protéines et glucides) et de micronutriments, chargés de coordonner le métabolisme, est essentiel. Les micronutriments se composent principalement de vitamines et de minéraux.

De manière générale, il faut éviter autant que possible les produits transformés ou prêts à l’emploi. On recommande plutôt une généreuse portion de légumes, de laitue et de fruits. Les noix, les graines et les poissons de mer contiennent des graisses précieuses.

Les jus et les limonades doivent être consommés avec modération. Même les boissons apparemment saines contiennent souvent trop de sucre (fructose).

Chaque année, environ 20 000 personnes meurent en Suisse d’un infarctus du myocarde ou d’une attaque cérébrale, deux conséquences de l’obstruction des vaisseaux sanguins. L’athérosclérose est la cause de décès la plus fréquente dans le monde et elle est particulièrement insidieuse, car les vaisseaux souffrent en silence et ne provoquent guère de symptômes au début.

C’est surtout la nourriture grasse qui a un effet négatif sur l’élasticité des vaisseaux sanguins. De plus, l’hypertension, le tabagisme, l’hypercholestérolémie et l’obésité laissent des dépôts de graisse sur les parois des vaisseaux. Ce que l’on appelle l’artériosclérose peut toutefois régresser : L’exercice physique et une bonne alimentation y contribuent. Beaucoup de légumes et de fruits, de l’huile d’olive, du poisson, de l’avoine et des produits à base de céréales complètes préviennent les maladies cardio-vasculaires, peuvent faire baisser le cholestérol, ont un effet anti-inflammatoire et ont un effet positif sur le taux de glycémie. Le sucre doit être évité, car il favorise la formation de caillots sanguins et a un effet négatif sur les parois des vaisseaux.

En Suisse, le cancer est la deuxième cause de mortalité, les femmes étant principalement touchées par le cancer du poumon ou du sein et les hommes par le cancer de la prostate. On sait désormais que le changement des habitudes alimentaires peut réduire le risque de cancer. Des études ont même montré que l’alimentation dite méditerranéenne permettait de réduire le risque de mortalité d’un quart.

En ne consommant de l’alcool, de la viande rouge, des aliments transformés ainsi que des aliments et des boissons sucrés qu’en petites quantités, on fait déjà beaucoup pour sa santé – car on évite ainsi le surpoids et l’obésité et donc le risque de cancer.

Les super-aliments, souvent vantés dans le cadre de la prévention du cancer, peuvent certes avoir un effet positif sur le corps, mais celui-ci est trop faible pour guérir le cancer.

Un taux de cholestérol élevé est mauvais pour la santé: le taux de graisse excessif dans le sang se dépose sur les parois des vaisseaux, peut y causer une artériosclérose et augmenter ainsi le risque de maladie cardiovasculaires. Une évaluation de 30 études démontre qu’une alimentation principalement végétale peut assurer de meilleures valeurs de cholestérol.

Les personnes ayant une alimentation végétarienne ou végane ingèrent en grande quantité des aliments aux ingrédients qui font baisser le cholestérol, par exemple des protéines végétales, des fibres, des acides gras insaturés et des huiles/stérols végétaux. Les produits d’origine animale, en particulier la viande rouge, contenant beaucoup d’acides gras saturés, le seul fait de s’en passer améliore les taux de graisse dans le sang.

En cas d’allergie alimentaire, le système immunitaire réagit « par erreur » à des aliments inoffensifs en déclenchant une réaction de défense qui peut se manifester par un picotement de la langue, mais aussi par des nausées, de l’urticaire, voire un choc anaphylactique.

Pour savoir quel aliment provoque cette réaction, il faut tenir un journal alimentaire dans lequel on note ce que l’on mange et les symptômes éventuels. Une fois l’allergène identifié, il doit être constamment évité.

Les personnes allergiques ont intérêt à toujours avoir sur elles une trousse d’urgence avec des antihistaminiques et de la cortisone, afin de pouvoir atténuer la réaction si elles ingèrent par inadvertance un aliment qui déclenche leur allergie.

À propos du changement climatique: il affecte aussi les personnes souffrant de rhume des foins, ce qui est le cas de 20 à 30 pour cent des Suisses. La pollution environnementale cause un stress pour les plantes, qui produisent encore davantage de pollen, et plus dense. Elles fleurissent aussi plus tôt et plus longtemps, ce qui prolonge la saison du rhume des foins – auparavant, elle durait trois mois, mais il arrive à présent qu’il y ait du pollen dans l’air pendant dix mois.

En plus des médicaments, il faut impérativement créer une routine pour réduire le pollen: se doucher le soir et se laver les cheveux, ne pas garder les vêtements de la journée dans la chambre, rester à l’intérieur en cas d’orage et fermer les fenêtres. Aérer les pièces selon la région de résidence, quand le taux de pollen est le plus bas possible.

L’allergie au soleil – appelée photodermatose polymorphe, ou lucite – n’est en fait pas du tout une allergie, mais une hypersensibilité de la peau au rayonnement UV. Elle se produit généralement au début de l’été, lorsqu’une plus grande surface de peau est exposée pour la première fois au soleil. La peau ne bronze pas, mais réagit alors par une éruption cutanée qui démange. Ce phénomène peut être aggravé par l’utilisation de produits de protection solaire huileux et est alors connu sous le nom d’acné de Majorque.

À titre préventif, on peut renforcer la peau par un apport équilibré en liquides et en nutriments. La luminothérapie a également un effet préventif. En cas d’allergie au soleil, il faut rechercher l’ombre et garder la peau fraîche et humide.

Une allergie est une réaction excessive du système immunitaire à des substances qui sont, en fait, inoffensives. Il peut s’agir, par exemple, de substances végétales (allergie au pollen) ou de composants alimentaires (allergie alimentaire). Les piqûres d’insectes, les acariens ou les poils d’animaux peuvent également provoquer des réactions allergiques. Les symptômes typiques comprennent l’essoufflement, les réactions cutanées et les troubles digestifs. En cas de fortes réactions, une syncope peut également se produire.

On peut traiter les allergies de différentes manières. Dans un premier temps, il convient d’identifier les déclencheurs et de les éviter. Des médicaments peuvent également freiner une réaction allergique. Grâce à une accoutumance progressive, le système immunitaire peut être conditionné, ce qui a pour effet d’atténuer, voire d’empêcher, une réaction de l’organisme.

Les cheveux poussent pendant deux à six ans avant de tomber et de céder la place à de nouveaux cheveux. Quand la chevelure s’éclaircit ou que des zones glabres apparaissent, on parle d’alopécie. Celle-ci peut avoir de multiples causes. Dans l’alopécie héréditaire, une prédisposition génétique entraîne la raréfaction des cheveux au sommet du crâne, une calvitie ou des tempes dégarnies.

L’alopécie circulaire est une maladie auto-immune tandis que l’alopécie diffuse peut avoir de nombreuses causes comme une carence en fer, un dysfonctionnement de la thyroïde ou un déficit en nutriments.

Le traitement dépend de la cause de la chute des cheveux. En sachant que l’alopécie héréditaire peut seulement être ralentie, pas complètement stoppée.

Comme son nom l’indique, l’alopécie diffuse se caractérise par la formation de zones clairsemées à différents endroits de la tête. Les causes sont multiples. Les fluctuations hormonales, par exemple pendant le cycle, la grossesse ou la ménopause sont souvent à l’origine de cette forme d’alopécie. Un dysfonctionnement du métabolisme, notamment en cas de diabète ou de maladie de la thyroïde, a également des répercussions sur les cheveux. Il en va de même pour certaines carences telles que le manque de fer.

Au vu des nombreuses causes possibles, il convient de s’armer de patience jusqu’à ce que le facteur déclenchant de la perte de cheveux soit trouvé.  Pour les personnes concernées, cela peut être aussi pénible que la perte de cheveux elle-même. Toutefois, dès que la cause est traitée, la croissance des cheveux reprend normalement. Enfin, des substances actives telles que la biotine peuvent soutenir l’activité des follicules pileux.

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence. Ses causes ne sont toujours pas claires. On suppose qu’il y a une interaction entre différents processus du métabolisme, du système immunitaire et de la circulation sanguine.

La maladie d’Alzheimer entraîne l’incapacité d’utiliser pleinement différentes zones du cerveau. En conséquence, des problèmes de mémoire, de langage ou d’orientation apparaissent. Ceux-ci ne restreignent pas seulement la vie des personnes concernées, mais représentent également un défi pour leur entourage.

La maladie d’Alzheimer ne peut toujours pas être traitée. Les méthodes de traitement actuelles visent à améliorer la vie quotidienne des personnes atteintes. Pour réduire le risque de maladie d’Alzheimer, il est conseillé d’éviter le tabac et l’obésité. L’hypertension, l’artériosclérose et le diabète éventuels doivent être traités rapidement et correctement.

L’apnée du sommeil est le terme utilisé pour décrire les pauses respiratoires nocturnes qui entraînent un apport insuffisant en oxygène dans l’organisme. En conséquence, une somnolence diurne, un manque de concentration et une dépression peuvent survenir.

Les causes de l’apnée du sommeil sont nombreuses : Une faiblesse congénitale des muscles respiratoires ou une déviation de la cloison nasale peuvent entraîner une obstruction des voies respiratoires. L’alcool, les somnifères et l’obésité augmentent également le risque d’apnée du sommeil.

Les personnes souffrant d’apnée du sommeil doivent éviter les facteurs de risque. Si nécessaire, une opération chirurgicale – par exemple l’ablation de polypes nasaux – permettra de dégager les voies respiratoires. Une gouttière occlusale empêche la mâchoire inférieure de reculer pendant la nuit. Des masques respiratoires spéciaux favorisent la respiration naturelle.

De nombreuses études confirment l’effet positif de la lavande contre la nervosité et le stress, ainsi que pour améliorer le sommeil. Que ce soit appliqué sur la peau ou inhalé, l’huile devrait être aussi pure que possible, sans huiles porteuses et de qualité biologique.

En aromathérapie, la lavande est souvent utilisée sous forme de spray pour se diffuser dans l’air ambiant. Cela peut aider à se détendre en soirée et à mieux s’endormir plus tard. En plus du spray, l’huile peut être directement ajoutée à un diffuseur d’huiles essentielles, à un nébuliseur d’arômes ou à de petits galets parfumés placés dans la pièce, par exemple sur la table de nuit. De plus, la lavande peut également être prise par voie orale sous forme de gélules, de tisanes ou de teintures, à boire environ une demi-heure avant le coucher pour favoriser l’endormissement et un sommeil ininterrompu.

L’arthrose est une usure généralement liée à l’âge, qui peut être accélérée par les blessures ou une mauvaise sollicitation de l’articulation. Dans l’arthrose, le liquide synovial amortisseur s’amincit de plus en plus et la couche de cartilage qui protège les os est progressivement broyée. À un stade plus avancé, les os frottent sans protection l’un contre l’autre et provoquent des douleurs à chaque mouvement. L’articulation peut aussi devenir plus raide.

L’arthrose touche principalement les genoux, les hanches et les épaules. La physiothérapie et les analgésiques permettent d’atténuer les douleurs. Par ailleurs, l’espace articulaire peut être libéré des lambeaux de cartilage lors d’une opération. L’articulation détruite est alors remplacée par une prothèse.

Hypertension, taux de cholestérol élevé et tabac peuvent provoquer la formation de plaques dans les artères. Celles-ci perdent leur élasticité et rétrécissent. De ce fait, l’approvisionnement en oxygène ne peut plus être assuré correctement.

Cette calcification des vaisseaux est nommée artériosclérose. Cette maladie est souvent silencieuse. Elle peut éventuellement se manifester par des douleurs dans les mollets ou à la poitrine, et chez les hommes, par des troubles de l’érection. L’artériosclérose augmente le risque d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral. Au total, environ 40 % de tous les décès sont dus à une maladie causée par l’artériosclérose.

Il est donc particulièrement important pour les patients à risques de procéder à des contrôles réguliers. L’artériosclérose est traitée par voie médicamenteuse ou chirurgicale. Dans ce dernier cas, les vaisseaux atteints sont dilatés à l’aide d’un ballonnet ou d’un stent. Enfin, le pontage coronarien permet de court-circuiter les artères bouchées ou obstruées.

L’asthme fait partie des maladies respiratoires chroniques les plus fréquentes. Il s’agit d’une réaction allergique à des stimuli environnementaux tels que le pollen, les acariens ou les poils d’animaux. Cette irritation provoque un gonflement des muqueuses bronchiques et la production d’un mucus épais. Parallèlement, les muscles autour des bronches peuvent se contracter. Il s’ensuit une toux, une respiration sifflante, voire des difficultés respiratoires.

L’asthme allergique est traité par une combinaison d’un traitement de base médicamenteux et de l’évitement de l’agent déclencheur. Les personnes concernées devraient avoir sur elles des préparations adéquates en cas d’urgence.

L’asthme allergique est particulièrement fréquent chez les enfants. Toutefois, si le traitement est précoce et conséquent, les troubles peuvent être bien contrôlés, voire disparaître complètement.

L’asthme est une réaction excessive des bronches à des irritants tels que le pollen, les particules fines ou même l’air froid. Les voies respiratoires inférieures tentent d’attraper ces substances qu’elles jugent dangereuses en produisant une quantité excessive de mucus. Le corps essaie ensuite de les expulser en toussant. La toux irritante et la sensation de serrement dans la poitrine, qui sont causées par la contraction des muscles dans les bronches, sont typiques de l’asthme. Les sifflements et les râles à l’expiration sont également des signes caractéristiques.

L’asthme ne se guérit pas, mais il peut être bien contrôlé par une médication adaptée à chaque patient. Des traitements de fond par corticostéroïdes anti-inflammatoires sont prescrits le plus souvent. Pour les urgences, les sprays au salbutamol sont indiqués. Ils permettent de soulager rapidement les crises d’asthme dans de nombreux cas.

Cérumen – jaune, sale, collant? Non, utile. Cette sécrétion est le nettoyant des oreilles qui, avec les poils fins, évacue la poussière, la saleté et les substances nocives. Il contient une enzyme qui élimine les agents pathogènes et son goût amer repousse les insectes. Enlever le cérumen tous les jours n’est donc pas une bonne idée. Il ne faut jamais pénétrer dans le conduit auditif pour le nettoyer, sinon un bouchon peut se former devant le tympan et favoriser les inflammations. Ceux qui le souhaitent peuvent nettoyer le pavillon de l’oreille une fois par semaine avec un chiffon doux afin d’éliminer le cérumen transporté vers l’extérieur.

Les produits de douche et le contact fréquent avec l’eau peuvent assécher la peau de l’oreille et provoquer des démangeaisons et des inflammations. Les crèmes de soin ou les rinçages auriculaires à base d’huiles végétales apaisent la peau irritée.

Les tremblements, la tachycardie, la perte de contrôle et la peur de s’évanouir ou même de mourir sont des signes typiques d’une attaque de panique. Pendant une telle crise, il convient de se rendre dans un endroit sûr et de ne pas essayer de réprimer la panique. Au lieu de cela, on peut porter son attention sur quelque chose de neutre, par exemple en buvant de l’eau glacée. La panique est souvent suivie, outre le soulagement que tout soit terminé, d’un sentiment de vide ou de honte. Les personnes qui subissent des attaques de panique à répétition peuvent justement bénéficier d’une thérapie cognitivo-comportementale pour comprendre et réduire ces attaques. Un niveau de stress aussi bas que possible et un rythme de sommeil sain contribuent à réduire la fréquence des attaques.

L’ayurvéda est la connaissance des lois de la longévité et de la santé et a pour objectif le maintien de la santé ainsi que la guérison. Chaque personne est différente. En ayurvéda, la constitution individuelle est décrite en fonction des profils doshas vata, kapha et pitta. En fonction de celui qui prévaut, il existe des recommandations pour différents rituels autour de l’alimentation, des soins corporels, de la relaxation et de la forme d’exercice, qui constituent la base d’un mode de vie sain.

Il s’agit notamment de rituels matinaux tels que le nettoyage à l’eau salée, l’utilisation d’huiles chaudes et les massages. On connaît surtout le bain d’huile pour la santé buccale et dentaire. Il est suivi d’un petit-déjeuner chaud, plus facile à digérer, et d’exercices cardio-vasculaires en plein air. Le yoga, les techniques de respiration et les méditations réduisent en outre les tensions au quotidien et apportent flexibilité et clarté d’esprit.

B

Dans l’intestin s’accumulent des gaz que l’on avale en mangeant ou qui apparaissent pendant la digestion. En cas d’alimentation déséquilibrée ou de mauvais fonctionnement des muscles du bas-ventre – syndrome de l’intestin irritable – la quantité de gaz dans l’intestin peut augmenter. Les personnes touchées sont non seulement gênées par l’évacuation accrue de ces gaz, mais aussi par la sensibilité à la pression du ventre gonflé.

Un changement d’alimentation permet de remédier aux ballonnements aigus: moins les aliments sont transformés, moins ils génèrent de gaz à la digestion. Lutter contre le stress et bouger régulièrement est aussi utile pour prévenir le problème. Si les symptômes persistent, un avis médical s’impose, car diverses maladies peuvent provoquer des ballonnements.

En jouant dehors, à vélo ou à la maison, les enfants sont souvent victimes de petits accidents et de blessures. Les plus classiques sont les éraflures et les lacérations, les contusions et les élongations de la cheville ou de la cuisse. Beaucoup de ces blessures peuvent être soignées rapidement et facilement à la maison.

Si la protection vaccinale contre le tétanos est toujours à jour, les plaies ouvertes sont nettoyées, désinfectées et refroidies. Pour cela, il faut toujours avoir à portée de main dans la pharmacie familiale des produits pour nettoyer et refroidir la plaie, contre la douleur et les démangeaisons en cas de piqûres d’insectes. Les pansements qui sont ouverts sur le côté laissent suffisamment d’air à la plaie pour qu’elle puisse guérir.

Si, après un accident, une perte de connaissance, des vertiges, des nausées, des vomissements, des douleurs ou des troubles de la mobilité persistants apparaissent, il faut consulter immédiatement un médecin. Il en va de même pour les plaies importantes, les saignements qui ne peuvent être arrêtés et les réactions allergiques aux piqûres d’insectes.

Plus de 180 000 blessures sportives nécessitant des soins surviennent chaque année en Suisse. Sans parler des innombrables petites blessures causées par les chutes à vélo, en courant ou en grimpant. Souvent, avec des lésions essentiellement au niveau de la peau.

Plaies ouvertes et écorchures doivent être parfaitement nettoyées pour éviter les infections. La zone de peau lésée sera rincée à l’eau claire et, pour plus d’efficacité encore, désinfectée à l’aide d’un spray ou d’une lotion. Pour protéger les petites plaies, on privilégiera un sparadrap ouvert des deux côtés, afin de couvrir la peau sans que la chaleur ne s’accumule. Sur une plaie plus importante, les pansements doivent être changés régulièrement pour réduire le risque que des agents pathogènes ne s’y installent.

Certaines blessures cutanées ne peuvent pas être soignées à la maison. Si le saignement persiste, si des organes internes peuvent être impliqués ou si d’autres symptômes de type fièvre, nausées ou étourdissements apparaissent, il faut consulter.

Les boutons se forment à partir de glandes sébacées bouchées qui sont colonisées par des bactéries. Les soins de la peau inadéquats ou le manque d’hygiène cutanée, les changements hormonaux pendant la puberté, la première moitié du cycle menstruel et la ménopause, ou encore le stress, sont autant de causes de l’obstruction des pores. Une alimentation trop riche en graisses, en sucres ou en épices favorise la production de sébum et accroît elle aussi le risque de formation de boutons.

Pour éviter ces éruptions cutanées, il faut identifier les facteurs responsables de la fermeture des pores et les limiter. Idéalement, il est recommandé de nettoyer la peau du visage matin et soir à l’aide d’une lotion douce. Une crème de jour hydratera et protègera contre les impuretés. Les mains, les accessoires de maquillage et autres objets qui sont souvent portés au visage – comme le téléphone mobile – doivent être désinfectés régulièrement. Inutile d’accroître le nombre de germes présents sur la peau.

Si les virus du rhume migrent vers le bas et déclenchent une inflammation des muqueuses des bronches, on parle de bronchite aiguë. Parmi les symptômes classiques, on trouve d’abord une toux sèche, mais qui évolue ensuite vers une toux avec sécrétion de mucus. À cela s’ajoutent maux de gorge, fièvre, enrouement, rhume et  fatigue. Mais normalement, l’infection disparaît d’elle-même en quelques jours.

Les moyens suivants permettent de favoriser la guérison : boire beaucoup permet de fluidifier les mucosités; les tisanes aux herbes médicinales et au miel sont particulièrement indiquées à cet effet. Les inhalations humidifient les voies respiratoires fragilisées. De l’huile à frictionner sur la poitrine et à laisser ensuite reposer avec un linge couvrant aide à calmer la toux. En cas de persistance des symptômes, vous devez absolument consulter un médecin.

La bronchite est une inflammation des voies respiratoires inférieures. Dans les cas aigus, elle est généralement déclenchée par les virus du rhume qui se propagent des voies respiratoires supérieures vers les bronches. Derrière une bronchite chronique se cachent généralement des substances nocives, comme la fumée de cigarette, qui pénètrent dans l’organisme par l’air que l’on respire.

Les symptômes typiques de la bronchite sont une toux d’abord sèche, puis contenant du mucus, des maux de gorge et un enrouement. Des maux de tête et des douleurs articulaires ainsi qu’une fatigue générale sont également fréquents.

La maladie dure généralement deux à trois semaines. La guérison peut être favorisée par des sirops contre la toux et des inhalations. Un apport suffisant en liquide favorise également l’humidification des bronches, ce qui permet de mieux expectorer le mucus qui y est coincé.

Si aucune amélioration n’est constatée après une semaine ou si du sang est toussé, il convient de consulter un médecin. Une bronchite chez les bébés et les jeunes enfants nécessite dans tous les cas une consultation médicale.

Lorsque l’acide gastrique remonte dans l’œsophage, cela peut provoquer une sensation de brûlure désagréable dans la cage thoracique. Ces troubles sont appelés brûlures d’estomac. Le reflux d’acide gastrique est généralement inoffensif. En règle générale, il s’agit d’une surcharge de l’estomac due à des repas trop copieux ou trop gras.

Les personnes en surpoids et les femmes enceintes sont particulièrement sujettes aux brûlures d’estomac, car leur estomac a moins de place pour se dilater. L’alcool et la nicotine peuvent également augmenter le risque de brûlures d’estomac.

Les symptômes peuvent être atténués par du lait ou du yaourt. Pour prévenir les brûlures d’estomac, il faut veiller à prendre des repas plus petits et moins gras.

Si les troubles se multiplient, il est conseillé de consulter un médecin.

Le bruxisme désigne un grincement des dents ou un serrement des mâchoires – généralement pendant la nuit – à l’origine d’une usure de l’émail et d’un déchaussement de la denture. Les dents sont plus sensibles au développement de complications et peuvent même tomber. Le bruxisme s’accompagne de céphalées et de contractures au niveau du visage.

Il est notamment dû au stress et à une malocclusion dentaire congénitale ou provoquée, par exemple par des couronnes trop haut placées. Il peut aussi être corrélé à des maladies telles que le Parkinson ou l’épilepsie.

Pour en venir à bout, il est recommandé de contrôler la position des dents et de traiter toute éventuelle maladie sous-jacente. Les exercices de relaxation peuvent avoir un effet bénéfique sur le stress. Le recours à une gouttière occlusale protège les dents des contraintes mécaniques nocturnes.

C

Des petits cailloux blancs responsables de la mauvaise haleine? Les calculs amygdaliens se situent dans les sillons des amygdales palatines et sont composés de cellules mortes, de restes d’aliments, de globules blancs, de sels calcaires et de bactéries – un mélange qui dégage une forte odeur. La plupart du temps, ils sont simplement transportés vers la surface, puis avalés ou expectorés. Si cela ne fonctionne pas, ils s’accumulent dans la gorge et provoquent cette odeur désagréable.

Si l’on découvre des calculs amygdaliens, on peut appuyer prudemment sur les amygdales par le bas avec un doigt propre ou un coton-tige pour les détacher. Il est également possible de rincer les amygdales palatines avec un bain de bouche. Se gargariser avec des bains de bouche à la camomille ou à la sauge peut également favoriser l’évacuation. Si les calculs sont récurrents et qu’ils entraînent une mauvaise haleine et des difficultés à déglutir, il est indiqué de consulter un médecin qui pourra aspirer les calculs.

Un Suisse sur trois a des calculs biliaires, mais dans la plupart des cas, ils passent inaperçus. Souvent, on ne les remarque que lorsque les agglutinations dans la vésicule biliaire ou dans les canaux biliaires provoquent des troubles.

Les calculs biliaires se forment lorsque la composition de la bile est déséquilibrée. Cela se produit généralement à la suite d’une alimentation trop riche en graisses. Les calculs biliaires sont généralement sans danger. Mais lorsqu’ils atteignent un certain nombre et une certaine taille, ils peuvent entraver le fonctionnement de la vésicule biliaire. Rincés dans la vessie elle-même ou dans les canaux biliaires, ils provoquent de fortes douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen.

Les calculs biliaires sont généralement enlevés par voie chirurgicale. S’ils se trouvent dans les voies biliaires, le prélèvement se fait par l’estomac. S’ils sont coincés dans la vésicule biliaire, l’organe entier est prélevé.

Les calculs rénaux sont des dépôts qui se développent dans les reins au fil du temps et qui sont généralement constitués de calcium, d’oxalate et de phosphates. Tant qu’ils restent dans les reins, ils ne sont généralement même pas remarqués. S’ils se détachent, ils peuvent toutefois, à partir d’une certaine taille, rester coincés dans l’uretère et déclencher une douloureuse colique néphrétique. Les médicaments qui dilatent les voies urinaires et les analgésiques aident à évacuer les calculs du corps. Parfois, une intervention mini-invasive est également nécessaire pour les retirer.

Les calculs rénaux peuvent être prévenus par une alimentation équilibrée, contenant suffisamment de calcium et peu d’oxalate. Les aliments à forte teneur en oxalate sont le thé glacé et le thé noir, le chocolat, la rhubarbe, les épinards et la betterave.

Des callosités se forment facilement sur les mains et surtout sur les pieds sous l’effet conjugué de zones sèches, de pressions et de frottements. Les cellules cutanées abîmées forment un manteau protecteur dur composé de cellules mortes afin de protéger les couches cutanées sous-jacentes des blessures.

Toutefois, les callosités excessives ne sont pas seulement rapidement inesthétiques. La croûte épaisse peut se briser et se fissurer. La saleté et les agents pathogènes peuvent ainsi pénétrer dans les couches profondes de la peau et déclencher des infections.

Pour éviter cela, les mains et les pieds nécessitent des soins prudents. Il s’agit notamment d’éliminer les callosités excédentaires à l’aide d’un gommage, d’une lime ou d’une pierre ponce. Par ailleurs, les crèmes et les lotions contenant de l’urée maintiennent l’élasticité et la vitalité de la peau.

Les callosités apparaissent généralement au niveau des talons ou des plantes antérieures du pied. À d’autres endroits, elles pourraient indiquer une mauvaise posture. Il convient alors de demander conseil à un médecin afin de prévenir des lésions articulaires au niveau des pieds, des genoux et des hanches.

Outre la hausse des températures, le changement climatique apporte aussi en été beaucoup plus d’heures d’ensoleillement, ce qui augmente le risque de cancer de la peau.

L’étape la plus importante pour réduire le risque à son minimum est une protection intégrale de la peau, ce qui suppose de rester à l’ombre, d’éviter le soleil direct de midi, de porter des vêtements de protection avec lunettes de soleil et couvre-chef, et naturellement d’appliquer une crème solaire avec un indice de protection élevé. Un regard sur l’indice UV le matin indique la puissance des rayons UV au niveau du sol ainsi que les mesures de protection requises. Les dermatologues précisent en outre que les adultes devraient utiliser les offres de détection précoce du cancer de la peau et effectuer un dépistage annuel.

Il n’y a aucune garantie de vivre sans cancer, aussi sain que soit le mode de vie. Pourtant, des chercheurs ont découvert que la moitié des cancers chez les hommes et un tiers chez les femmes pourraient être évités si les facteurs de risque étaient éliminés.

Les principaux déclencheurs de cancers sont l’alcool et le tabac. Même à un âge avancé, il vaut la peine d’arrêter de fumer pour réduire les risques. En outre, le surpoids joue un rôle, une interaction entre un indice de masse corporelle élevé et des taux de glycémie élevés. Les rapports sexuels non protégés constituent un autre facteur, car ils peuvent transmettre des papillomavirus humains, qui favorisent le cancer du col de l’utérus chez les femmes et augmentent le risque général chez les hommes.

Le diagnostic de cancer de la prostate est encore synonyme de honte, et les hommes n’aiment pas parler des problèmes qui en découlent. À l’occasion du Movember, nous souhaiterions sensibiliser nos lecteurs sur ce sujet. L’échange entre les personnes concernées permet de surmonter les incertitudes, d’apporter du soutien aux malades et d’alléger ainsi un peu le poids psychique et physique qui suit le diagnostic.

La sensibilisation concernant le cancer de la prostate n’incombe pas uniquement aux patients, mais aussi aux spécialistes, qui constituent un soutien psychologique au-delà du suivi médical. Il existe par exemple des infirmiers spécialisés dans certains pays.

Une carence en fer survient quand on ingère trop peu de fer, qu’on le stocke mal ou qu’on en élimine trop sur une période prolongée. Dans ce cas, les réserves de l’organisme s’épuisent et un déficit apparaît. Ce déficit se manifeste par une fatigue, une pâleur de la peau et une baisse des performances. Des maux de tête et des frissons peuvent aussi être les signes d’un déficit en fer.

Le fer est indispensable pour transporter l’oxygène dans le sang. Les femmes en particulier manquent souvent de cet oligoélément, car elles perdent du fer lors des règles – l’une des causes les plus fréquentes de la carence en fer. Les apports en fer peuvent être assurés par une alimentation ciblée – notamment à base de viande, de légumineuses et de produits aux céréales complètes – ou une supplémentation. Celle-ci doit toutefois se faire sous supervision médicale, car une posologie inadaptée peut entraîner divers troubles.

Le fer est essentiel pour la production des globules rouges et le transport de l’oxygène. Toutefois, il doit être apporté grâce à une alimentation équilibrée ou des compléments alimentaires, car le corps n’en produit pas. Les femmes sont beaucoup plus souvent touchées par le manque de fer en raison de leurs menstruations et, lors de la grossesse, leurs besoins en fer sont plus importants. La fatigue, les difficultés de concentration et les vertiges ne sont pourtant pas toujours les symptômes d’une carence en fer : une prise de sang chez le médecin permet d’en avoir le cœur net.

Idéalement, les préparations à base de fer doivent être accompagnées d’un verre de jus d’orange pour faciliter leur absorption par l’organisme.

Les cernes peuvent avoir deux explications : elles sont liées soit à une hyperpigmentation héréditaire sous les yeux, soit à une exposition élevée aux UV. Les petits vaisseaux qui se trouvent sous les yeux peuvent aussi ressortir si la peau est fine. Les veines se détachent particulièrement bien en cas de manque de sommeil, de déshydratation ou de carence en fer.

Pour éviter les cernes, il suffit souvent d’adapter son mode de vie, en veillant à dormir assez et à manger équilibré. Le laser ou les produits dépigmentants peuvent atténuer l’hyperpigmentation.

Les remèdes maison ont une efficacité limitée : les tranches de concombres ou les sachets de thé sur les yeux rafraîchissent la peau et permettent donc aux vaisseaux de se rétracter. Mais cet effet dure très peu.

Si les cernes persistent, il faut consulter un médecin pour contrôler que ce n’est pas le symptôme d’une maladie organique.

Pour avoir de beaux cheveux, il faut en prendre soin – c’est tout à fait clair, non? Mais pour avoir de beaux cheveux, il faut aussi un cuir chevelu sain, qui ne demande qu’à être entretenu.

Le coiffage fréquent avec de la chaleur, les tensioactifs agressifs des shampooings et le parfum des produits assèchent le cuir chevelu et peuvent provoquer des irritations. Les conséquences possibles sont des pellicules, des points rouges, des sensations de tension, des démangeaisons et des douleurs à la pression. La seule solution est d’accorder un peu de repos au cuir chevelu en le nettoyant en douceur avec des produits relipidants, en évitant les huiles essentielles, les parfums et les tensioactifs puissants, et en renonçant généralement aux coiffages asséchants avec du shampooing sec, du gel et de la laque.

Par ailleurs, la protection solaire sur la tête est également un sujet important: si l’on ne porte pas de chapeau, il faut absolument protéger le sommet de la tête avec un indice de protection solaire élevé.

Le cholestérol est un type de lipides en grande partie produit par le foie et absorbé en petites quantités via l’alimentation. Il est nécessaire à la formation des membranes cellulaires et pour la production de vitamine D et de nombreuses hormones. Mais si le cholestérol s’accumule dans le sang, il peut entraîner une artériosclérose et des maladies cardiovasculaires.

Le taux de cholestérol ne se laisse que partiellement influencer par une alimentation équilibrée mais l’activité physique régulière a un impact positif. Différents médicaments peuvent réduire les concentrations sanguines de cholestérol, soit en freinant sa production dans le foie, soit en inhibant son absorption intestinale.

Le cholestérol est un type de lipides en grande partie produit par le foie et absorbé en petites quantités via l’alimentation. Il est nécessaire à la formation des membranes cellulaires et pour la production de vitamine D et de nombreuses hormones. Mais si le cholestérol s’accumule dans le sang, il peut entraîner une artériosclérose et des maladies cardiovasculaires.

Le taux de cholestérol ne se laisse que partiellement influencer par une alimentation équilibrée mais l’activité physique régulière a un impact positif. Différents médicaments peuvent réduire les concentrations sanguines de cholestérol, soit en freinant sa production dans le foie, soit en inhibant son absorption intestinale.

Lorsque la chute de cheveux se concentre sur des zones isolées et délimitées en rond, on est souvent en présence d’une alopécie dite circulaire. Ses causes ne sont pas encore claires. On suppose qu’un trouble du système immunitaire est à l’origine de cette maladie. Dans ce cas, les défenses immunitaires de l’organisme sont dirigées contre les cellules de la racine des cheveux, ce qui entraîne leur chute. Des facteurs génétiques et psychologiques sont également discutés comme causes complémentaires.

L’alopécie circulaire peut toucher les cheveux, mais aussi les sourcils, la barbe et d’autres zones de la pilosité corporelle. Il n’existe pas de groupe à risque spécifique: elle se manifeste aussi bien chez les femmes que chez les hommes et n’est pas spécifique à l’âge.

Différentes approches thérapeutiques permettent de traiter l’alopécie circulaire. Ainsi, une immunothérapie locale, un traitement photochimique ou la prise de préparations à base de cortisone sont envisageables. On peut également essayer de stimuler la pousse des cheveux avec des produits irritants pour la peau.

Les cicatrices peuvent avoir des aspects très différents, de fines et pâles à rouges et bombées, voire enfoncées. Il est toutefois possible d’influer sur l’apparence des cicatrices grâce à des soins appropriés. Pour obtenir des résultats visibles, deux facteurs sont particulièrement décisifs : beaucoup de patience et de cohérence. Il convient de masser doucement la peau avec une pommade cicatrisante ou une huile non parfumée en effectuant des mouvements circulaires ou en pinçant légèrement. Ainsi, les couches de la peau ne se collent pas et restent élastiques, la circulation sanguine est en outre stimulée. Les massages peuvent commencer dès que la plaie est refermée, en n’exerçant au début qu’une faible pression. Comme les cicatrices sont sensibles aux rayons UV et peuvent ainsi changer de couleur ou se modifier, elles doivent toujours être protégées par un facteur de protection solaire élevé ou par des vêtements.

Lors d’une colique biliaire, la vésicule biliaire et les canaux biliaires se contractent et s’enflamment. Cette complication extrêmement douloureuse est déclenchée par des calculs biliaires qui bloquent les voies d’entrée ou de sortie de la vésicule biliaire.

Les douleurs dues à une colique biliaire se font sentir dans la partie supérieure de l’abdomen et peuvent irradier jusque dans le dos. Elles durent jusqu’à trois heures. En cas de colique biliaire, une aide médicale doit être recherchée.

À court terme, les douleurs peuvent être soulagées par des antispasmodiques et des anti-inflammatoires. Pour éviter de nouvelles coliques, la vésicule biliaire est le plus souvent retirée. La digestion n’en est pas affectée, car la bile est produite par le foie.

Pour améliorer sa condition physique, il n’est pas toujours nécessaire de suivre un entraînement intensif. Maffetone, le fondateur de l’entraînement par fréquence cardiaque, mise sur la zone dite aérobie, une fréquence à laquelle le corps reçoit toujours suffisamment d’oxygène pour produire de l’énergie. Une formule spécifique permet de calculer la zone de fréquence idéale pour l’entraînement : 180 moins son âge indique la valeur maximale. Avec le temps, on ajoute cinq battements par minute pour augmenter. Ainsi, non seulement la condition physique s’améliore, mais la combustion des graisses doit également se dérouler plus efficacement.

Des yeux rouges et brûlants, une sécrétion, une sensation de corps étranger et une sensibilité à la lumière sont les symptômes classiques de la conjonctivite.
Cette maladie, généralement déclenchée par des virus ou des bactéries, est très contagieuse et ne doit donc pas être prise à la légère. Les causes n’étant pas toujours évidentes, il convient de consulter un médecin en cas de symptômes plus importants.

Pour soulager les brûlures et les démangeaisons, des gouttes ophtalmiques hydratantes à base d’hyaluronique sont utiles. De plus, des compresses à base d’infusions d’euphraise ou de calendula, ainsi que des compresses de fromage blanc, peuvent aider à la guérison. En cas d’infection bactérienne, il est souvent nécessaire de recourir à un traitement antibiotique.

En cas de constipation, la vidange de l’intestin est perturbée. Très dures, les selles ne peuvent être expulsées que rarement et difficilement, au prix d’une forte poussée. On parle de constipation quand on va à la selle moins de trois fois par semaine.

De nombreux facteurs peuvent provoquer ce trouble digestif. Notamment des facteurs psychiques comme le stress, mais aussi une mauvaise alimentation, trop pauvre en fibres et en apports hydriques.

Le traitement de la constipation passe par une alimentation équilibrée et des apports hydriques suffisants d’au moins deux litres par jour. Diverses préparations peuvent ramollir les selles ou détendre les muscles intestinaux et apporter un soulagement. Si la constipation persiste, un avis médical s’impose pour exclure toute maladie intestinale.

Une contusion est une blessure produite par un choc violent, par exemple lors d’une chute, d’un coup ou d’un traumatisme. La peau, le tissu adipeux, les muscles et les tendons sont alors comprimés et écrasés. Les lésions se remplissent de sang et de liquide lymphatique qui s’infiltrent dans les tissus. Il en résulte un hématome accompagné d’un gonflement.

En cas de contusion, il convient de recourir à la méthode RGCS. Il s’agit tout d’abord de mettre le corps au repos (R), de refroidir la blessure avec de la glace (G), d’appliquer une compresse (C) et de surélever la partie atteinte (S).

Si la contusion est importante ou si elle concerne la tête ou les parties génitales, il convient de consulter un médecin. Il en va de même en cas de suspicion de fracture ou de lésions internes. Une contusion chez un nourrisson ou une personne âgée est un cas d’urgence et doit faire l’objet d’une consultation médicale.

 

Un cor (nom médical : clavus) se forme sur les parties de la peau soumises pendant longtemps à une forte pression ou à un frottement. Il apparaît souvent sur le pied, généré par une gêne répétée, liée à une mauvaise position ou à des chaussures trop étroites. On peut cependant avoir aussi des cors sous les ongles ou (plus rarement) sur les mains.

Les cors correspondent à une kératinisation ronde, dont l’éperon s’enfonce profondément dans la peau et peut faire souffrir quand on appuie dessus. Le traitement recommandé est de ramollir la couche cornée excédentaire avec de l’acide salicylique (pansements ou gouttes). Les cors trop volumineux doivent être enlevés par un médecin ou être supprimés lors d’une opération.

Quand la peau n’est pas suffisamment protégée des ultraviolets, elle brûle. Elle est alors rouge, enflée, tiraille, fait mal et démange. Les coups de soleil répétés favorisent le vieillissement de la peau et les cancers cutanés.

Bien sûr, la peau abîmée se régénère spontanément mais mieux vaut soutenir ses processus de guérison. Elle guérira plus vite et le risque d’irritation persistante sera moindre. En cas de coup de soleil, la peau doit être refroidie et hydratée. Notamment à l’aide de compresses et de crèmes, lotions ou gels hydratants. Une alimentation équilibrée lui apporte en outre de précieux nutriments importants pour le renouvellement cellulaire.

Diverses préparations destinées à une application externe soulagent la douleur et les démangeaisons, ce qui rend le coup de soleil plus facile à supporter. Chez l’enfant plus particulièrement, elles évitent le grattage et donc une agression supplémentaire pour la peau.

Quand les muscles sont sursollicités, de minuscules fibres du tissu musculaire peuvent se rompre et s’enflammer. La douleur qui s’en suit est couramment désignée par le terme « courbatures ». Le mot est composé de « court » et « battu », autrement dit, comme « battu à bras raccourcis ».

La douleur cède spontanément. Les muscles douloureux doivent toutefois être ménagés pendant le temps nécessaire à leur régénération. Les massages n’aident pas, car la sollicitation qu’ils impliquent pourrait entraîner d’autres microlésions.

Pour prévenir les courbatures, il faut veiller à s’hydrater suffisamment pendant l’effort et s’adapter à son niveau de performance personnel : l’idée reçue selon laquelle les muscles ne se développent que s’ils ont été traumatisés par des courbatures est un mythe.

Les crampes se produisent quand les muscles font toujours le même effort pendant longtemps, que ce soit à cause de mouvements monotones, d’une posture assise raide ou de chaussures mal ajustées. Les muscles qui fatiguent sont moins bien irrigués et leur amplitude de mouvement est réduite. Il en résulte des douleurs qui peuvent s’étendre aux groupes de muscles voisins. À plus long terme, les articulations correspondantes peuvent s’user davantage.

Pour dénouer ces contractures, il faut bouger. Une mobilisation prudente des muscles peut résoudre les blocages. Il est conseillé, à titre adjuvant, d’appliquer des crèmes et gels encourageant la circulation sanguine sur la peau.

L’utilisation accrue d’Internet à longueur de journée augmente le risque de cyberdépendance. Néanmoins, ce n’est pas la durée qui est le critère décisif pour diagnostiquer une addiction, mais la perte de contrôle de l’usage.

La cyberdépendance est encouragée par l’éphémérité des contenus numériques. Elle alimente la peur de manquer une nouvelle importante ou de ne pas être « dans la boucle ». L’humeur dépressive et le stress en cas d’abstinence sont des signes d’addiction. Souvent, les personnes concernées délaissent leur entourage et négligent leurs obligations scolaires ou professionnelles.

Pour traiter une cyberdépendance, voire la prévenir, il convient de définir des horaires de connexion à ne pas dépasser. Certaines fonctions des périphériques numériques peuvent être remplacées par des appareils analogiques, par exemple un réveil. Les parents doivent activement encourager les options « hors ligne » dans le cadre des loisirs afin de susciter l’intérêt de leurs enfants pour le monde réel.

Il faut sans cesse aller aux toilettes, on éprouve des sensations de brulûre quand on urine et des douleurs abdominales s’y ajoutent: la cystite est une infection bactérienne des voies urinaires particulièrement désagréable, que 70% des femmes connaissent. Comme les voies urinaires sont plus courtes chez les femmes que chez les hommes, elles sont nettement plus souvent touchées.

Un test rapide disponible en pharmacie permet de savoir s’il s’agit d’une cystite. En plus du repos, de la chaleur et d’une augmentation de l’hydratation, il existe des conseils de femmes du monde entier pour favoriser la guérison. Au Canada, on boit du thé à la verge d’or; en Amérique du Nord, on mise sur la canneberge; en Inde, sur le curcuma et en Perse, sur le fenugrec. Et en Suisse? Dans ce cas, ce sont surtout le jus d’airelle et les tisanes diurétiques pour les reins et la vessie qui sont utilisés.

Environ une femme sur dix souffre de cystite au moins une fois par an. Cette infection est généralement causé par des bactéries qui pénètrent dans la vessie par l’urètre et déclenchent une réaction inflammatoire. Celle-ci se manifeste par des douleurs lors de la miction et dans le bas-ventre. L’urine devient souvent trouble et son odeur change.

Un apport hydrique trop faible ou une hygiène intime trop intensive favorisent l’infection bactérienne. En cas de maladie, la chaleur relaxante et l’eau sont particulièrement efficaces pour éliminer les bactéries. Diverses tisanes pour la vessie et les reins soutiennent le processus de guérison.

Si les symptômes persistent pendant plus de trois jours ou si de la fièvre vient s’ajouter aux symptômes, il convient de consulter un médecin. Dans ces cas, l’infection est généralement traitée avec des antibiotiques.

D

Le système immunitaire n’est pas seulement le super-héros de l’organisme, c’est aussi un système complexe composé d’organes, de différents types de cellules et de protéines. La peau et les muqueuses constituent le système immunitaire inné, qui forme une première barrière contre les agents pathogènes. Il existe en outre un système immunitaire acquis, dans lequel les défenses se développent au cours de la vie. Celui-ci reconnaît les agents pathogènes et sait alors exactement comment les combattre.

Pour qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle, les défenses immunitaires devraient être renforcées au quotidien : Une alimentation saine, boire suffisamment d’eau, aérer les pièces et éviter l’air sec, faire des promenades pour faire le plein de vitamine D, faire du sport, dormir de manière équilibrée et éviter autant que possible le stress permettent de gagner en puissance contre les virus et les bactéries.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie des yeux qui entraîne une baisse de l’acuité visuelle. La cause réside dans les cellules sensorielles de la rétine : avec le temps, des déchets métaboliques s’y accumulent, ce qui limite leur fonction et les fait mourir. Dans ce cas fréquent, il s’agit d’une DMLA dite sèche. Dans la forme humide, du liquide s’infiltre dans les tissus environnants à partir des cellules nerveuses touchées, affectant ainsi la vision.

Les premiers signes de la DMLA sont une vision floue ou des taches aveugles dans le champ de vision. Dans ce cas, les troubles doivent être examinés rapidement : la DMLA sèche ne peut être corrigée que par des moyens auxiliaires tels que des lunettes, tandis que dans le cas de la DMLA humide, des médicaments peuvent stopper la perte de vision.

Les cellules nerveuses du cerveau meurent, affectant ainsi les capacités cognitives. C’est alors que la démence s’installe. Ce processus est déclenché par des troubles circulatoires, qui sont eux-mêmes causés par l’hypertension, l’artériosclérose, les traumatismes crâniens ou les maladies systémiques.

La démence se manifeste à des degrés divers en fonction des zones du cerveau qui sont affectées. Les personnes touchées peuvent alors souffrir de pertes de mémoire et se sentir irritables. Elles peuvent aussi perdre progressivement l’usage de la parole ou la capacité de percevoir leur environnement. Le plus souvent, leur comportement en société s’en trouve affecté.

La démence ne se soigne pas. L’apparition des symptômes ne peut pas non plus être freinée ou retardée. Les médicaments anti-démence ont pour objectif d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées grâce à la stimulation de l’activité nerveuse. Des séances de physiothérapie – et de psychothérapie pour les proches aidants – sont souvent proposées comme mesure d’accompagnement.

Le brossage des dents ne suffit pas pour bien prendre soin de sa bouche.
Le gratte-langue enlève les restes de nourritures, micro-organismes et cellules mortes de la langue qui provoquent la mauvaise haleine. Le fil dentaire et les brosses interdentaires nettoient les interstices de la bouche que la brosse à dents n’atteint pas. Le gel au fluor renforce l’émail dentaire et agit contre les mauvaises bactéries. Important : ne vous rincez pas la bouche afin de ne pas ôter le principe actif et évitez de manger pendant une heure. Les sprays soignent et calment les gencives.

Les bains de bouche et autres solutions ne remplacent pas le brossage des dents quotidien, mais complètent l’hygiène buccale.

Le burn-out est un terme familier pour beaucoup de gens: il s’agit d’une dépression aiguë due à l’épuisement, qui vous met complètement à genoux. Le syndrome de burn-on est la variante chronique, dans laquelle nous continuons simplement à travailler en mode de combustion permanente, toujours sur le point de nous épuiser. Envoyer rapidement un e-mail ici ou téléphoner pendant les vacances au lieu de se déconnecter – ce comportement est de plus en plus souvent confondu avec le succès.

Les symptômes ne sont pas aussi évidents, mais ils sont tout de même reconnaissables: douleurs au cou, aux épaules et au dos, acouphènes, céphalées de tension, insomnie et hypertension.

Différentes mesures sont nécessaires selon le degré de gravité. Cela peut déjà aider à aborder le quotidien de manière consciemment plus détendue et à donner de l’espace aux soins personnels. Dans les cas plus graves, des médicaments et des psychothérapies peuvent être envisagés en complément.

Obscurité, froid, humeur maussade – plus de 160 000 personnes ont été touchées par une dépression saisonnière l’année dernière. Le blues hivernal est souvent dû au manque de lumière. Il est préférable d’avoir autant de luminosité que possible et d’en profiter à l’extérieur à la lumière du jour, car même un ciel nuageux est dix fois plus clair que les pièces éclairées. Il est également possible de traiter la dépression hivernale à l’aide d’une lampe à lumière du jour, qui permet de libérer des hormones du bonheur et d’améliorer ainsi l’humeur.

En outre, le millepertuis a fait ses preuves : Ce médicament à base de plantes est souvent bien toléré et a peu d’effets secondaires. Dans des études, il a fait ses preuves à plusieurs reprises dans le traitement de dépressions légères à modérées. Pour qu’il soit efficace, le dosage doit être suffisamment élevé et il doit être pris pendant au moins six semaines.

La dépression est une maladie mentale qui peut se manifester de multiples façons. Les symptômes varient d’un manque d’entrain et d’une humeur maussade à des troubles du sommeil et des sensations de douleur. Dans un cas sur cinq, des phases de découragement alternent avec des phases d’exaltation (sans cause apparente).

La dépression peut survenir indépendamment de l’âge et du sexe. Cependant, elle est plus fréquente dans la trentaine et les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Cette maladie a plusieurs causes et déclencheurs, qui se renforcent mutuellement.

La dépression est généralement traitée avec des antidépresseurs et un suivi psychothérapeutique. D’autres approches thérapeutiques peuvent également être utilisées pour soulager des symptômes particuliers.

Souvent associée à un sentiment de honte, la dépression post-partum est très répandue : une femme sur dix est concernée. Déclenchée par des modifications hormonales après la naissance, la dépression survient le plus souvent quelques semaines voire des mois après l’accouchement. Les personnes concernées souffrent de troubles du sommeil, de déprime et n’arrivent pas à s’occuper de leur enfant.

La dépression post-partum doit être traitée immédiatement, à la fois pour la mère et l’enfant : sinon, le nouveau-né risque de développer des carences au niveau cognitif et émotionnel.

Une large offre de soutien de la part des proches, d’une sage-femme et du gynécologue peut aider ces femmes à sortir de la dépression. Si cela ne suffit pas, un traitement médicamenteux et/ou une psychothérapie peuvent être proposés. Certains antidépresseurs peuvent également être pris pendant l’allaitement.

La dermatite atopique est une maladie de peau inflammatoire chronique. Elle réduit la fonction barrière de la peau, qui devient plus sujette aux inflammations. La maladie touche surtout les enfants : dans 85 % des cas, cette affection cutanée apparaît avant 5 ans. Mais elle s’améliore ou disparaît souvent en grandissant.

Les éruptions douloureuses et les démangeaisons au niveau des zones de peau enflammées sont difficiles à vivre. Des douches tièdes régulières et des crèmes relipidantes permettent de soulager les symptômes. Important également : un rythme de vie régulier réduit le stress, l’un des principaux déclencheurs de poussées inflammatoires.

Que vous cherchiez à augmenter votre niveau de forme général ou que vous vous entraîniez pour une compétition, développer vos muscles prendra du temps. L’activité sportive doit être régulière et ciblée. Si vous concentrez vos exercices sur certains groupes de muscles précis, vous obtiendrez plus vite des résultats. Mais les muscles ont aussi besoin de pauses pour pouvoir se régénérer et croître suffisamment. Tenez également compte de vos capacités individuelles : mieux vaut soulever des charges moins lourdes et faire plus de répétitions, avec des mouvements bien exécutés.

Dormir suffisamment et manger correctement compte aussi pour soutenir le développement musculaire. L’apport de micronutriments comme le magnésium et le zinc, qui améliorent l’activité musculaire et préviennent les courbatures, est particulièrement important.

On parle de diabète quand l’organisme ne parvient plus à réguler lui-même la glycémie. Le sucre ingéré avec les aliments est, pour sa majeure partie, transporté du sang à l’intérieur des cellules par une hormone, l’insuline, produite par le pancréas.

Il y a plusieurs formes de diabète. Dans le diabète de type 1, c’est le système immunitaire lui-même qui réduit par erreur la production de cette hormone. Dans le diabète de type 2, en revanche, la production d’insuline est non seulement réduite, mais les cellules de l’organisme y réagissent aussi moins bien. Dans les deux cas, le risque d’hyperglycémie augmente, avec de graves conséquences, notamment pour le cœur, les reins et les yeux.

Le diabète peut être prévenu et traité en veillant à avoir un mode de vie sain, avec suffisamment d’activité physique et une alimentation variée. Le surpoids et le tabagisme sont des facteurs de risque à éviter. Si le déficit en insuline persiste malgré une adaptation du mode de vie, il faut le combler par des médicaments.

Toute personne qui va à la selle plus de trois fois par jour, et dont les défections ont une consistance pâteuse ou liquide, souffre de diarrhée. La diarrhée aiguë, qui peut durer plusieurs jours, est souvent causée par une infection. Une visite chez le médecin est rarement nécessaire, car les selles se régulent généralement par elles-mêmes. Étant donné que la diarrhée entraîne une perte de liquide plus importante, il faut bien boire pendant cette période, surtout de l’eau et des infusions pour les maux d’estomac. La prise de probiotiques permet en outre de rééquilibrer la flore intestinale.

Toutefois, en cas de fièvre, de crampes ou de présence de sang dans les selles, il convient de consulter un médecin. Il en va de même pour les diarrhées chroniques, qui durent plusieurs semaines. Dans de tels cas, il est important de vérifier si une maladie intestinale ou une intolérance est à l’origine des symptômes.

Diarrhée, constipation et crampes d’estomac : en vacances, on s’en passerait bien. En voyageant dans des pays éloignés, on entre en contact avec des pathogènes inconnus qui peuvent faire passer l’envie de voyager. Avec les soins adéquats et une pharmacie de voyage, on peut favoriser la digestion.

La prise de probiotiques avant le voyage et l’hygiène des mains sur place diminuent le risque de diarrhée. Si malgré tout, vous deviez avoir la diarrhée, buvez beaucoup pendant quelques jours, adoptez un régime diététique, accompagné éventuellement d’électrolytes. Les antidiarrhéiques fonctionnent bien en l’absence d’infection. En cas de vomissements, mieux vaut ne pas manger, mais boire beaucoup.

De nombreuses femmes souffrent d’un large éventail de troubles physiques et psychologiques avant, pendant et après les menstruations. Ces douleurs au bas de l’abdomen, qui peuvent s’étendre sur tout le ventre et même le dos, sont courantes. Des maux de tête et des troubles digestifs peuvent également survenir pendant cette période. Plusieurs femmes observent également une dégradation de leur peau et présentent des signes d’irritabilité et de fatigue.

Cela est dû aux changements dans l’utérus causés par le cycle menstruel. L’utérus se contracte pour évacuer la muqueuse, ce qui entraîne souvent des crampes. Les menstruations affectent également l’équilibre hormonal.

En cas de douleurs menstruelles, la chaleur procurée par une bouillotte ou un coussin de noyaux de cerises, par exemple, peut aider à soulager les crampes. On peut également pratiquer une activité physique modérée, faire de la méditation ou du yoga. En plus des médicaments, le magnésium peut aussi avoir un effet analgésique.

Ils accompagnent la grippe ou le rhume et sont particulièrement désagréables: les douleurs dans les membres. Aussi désagréables qu’ils soient, ils indiquent que les défenses immunitaires sont en train de lutter à plein régime contre le virus.

En cas de douleurs dans les articulations et les muscles, semblables à des courbatures, la chaleur est particulièrement bienfaisante. Des patchs chauffants, des coussins chauffants sur les membres douloureux ou même un bain chaud procurent un soulagement et aident à se détendre. En cas de fièvre, il convient de renoncer au bain complet. Si les douleurs sont si fortes que les remèdes maison ne suffisent plus, il est acceptable de prendre un analgésique comme le paracétamol ou l’ibuprofène. De nombreuses préparations contre les infections grippales contiennent déjà une substance active contre les douleurs dans les membres.

E

Un eczéma de contact apparaît quand la peau est excessivement irritée. Il peut cacher une réaction allergique à une substance présente dans les bijoux, les vêtements ou les produits de soin. Mais la chaleur, le froid, la pression, les frottements, les produits de bricolage et les détergents agressifs peuvent aussi irriter la peau et provoquer un eczéma de contact. La zone de peau touchée est rouge, peut se crevasser ou former des vésicules remplies de liquide. Des démangeaisons pénibles partent en outre de la zone concernée. Le risque d’inflammation est aussi majoré.

L’eczéma de contact n’est pas dangereux pour la santé et cède généralement spontanément – pour autant qu’on arrive à éviter le déclencheur. Différents médicaments anti-inflammatoires et produits de soin peuvent soutenir le processus de guérison.

L’endométriose fait partie des maladies les plus courantes des organes génitaux féminins. Dans cette pathologie, la muqueuse utérine se développe en dehors de l’utérus. On ne sait pas pourquoi. On suppose que le sang menstruel transporte des cellules endométriales en refluant vers la cavité abdominale.

L’endométriose ne se remarque pas toujours. Mais de fortes douleurs abdominales peuvent survenir, notamment pendant la menstruation, en urinant, en allant à la selle ou pendant les rapports sexuels. Si elle n’est pas traitée, l’endométriose peut entraîner la stérilité.
Le traitement doit être personnalisé, car cette maladie chronique peut évoluer de façon très variable. Des préparations hormonales peuvent endiguer le développement des foyers d’endométriose, qui peuvent être supprimés avec une opération.

Monter les escaliers ou courir pour prendre le train et être directement essoufflé ? Pour améliorer sa condition physique, il n’est pas forcément nécessaire de courir des dizaines de kilomètres ou de faire des entraînements intensifs. Avec la méthode Maffetone, on s’entraîne dans une zone de fréquence cardiaque calculée par une formule. Ainsi, non seulement l’endurance augmente, mais la combustion des graisses est également stimulée.

180 moins l’âge actuel donne la fréquence cardiaque aérobie maximale. La clé est de ne pas dépasser ou de ne pas descendre en dessous de cette fréquence cardiaque de plus de dix battements pendant l’entraînement, afin d’éviter la fatigue, l’épuisement et le surentraînement. En cas de succès, la valeur peut être augmentée de cinq battements par minute. Une amélioration de la condition physique devrait apparaître dans les trois à six mois si 80 % des entraînements sont effectués dans la zone aérobie.

Le jugement que l’on porte sur soi constitue l’estime de soi. Une bonne estime de soi se développe surtout lorsque l’enfant reçoit beaucoup de jugements positifs et d’approbation, permettant de développer une image de soi positive.

Une bonne estime de soi fonctionne comme le système immunitaire psychique : elle permet de conserver son calme en cas d’influences extérieures ou de critiques. Ceux qui ont une faible estime d’eux-mêmes se soumettent plus rapidement, se sentent vite agressés et stressés. L’augmentation du stress est pourtant néfaste pour la santé.

Des exercices et un changement de perspective renforcent l’estime de soi pour favoriser une image positive de soi-même.

Les fascias sont des tissus conjonctifs élastiques qui relient et enveloppent les muscles, les articulations et les organes. Si les mouvements ne sont pas assez variés, les fascias peuvent coller et rendre le corps plus raide et rigide. Les douleurs au dos et à la nuque sont souvent liées à un problème de fascias.

Plus les mouvements sont variés, plus les fascias sont sollicités et plus le tissu reste élastique. Outre l’exercice quotidien, les massages et la pression avec une balle ou un rouleau pour fascias, par exemple, peuvent les décoller.

Travailler les fascias revient à investir dans l’élasticité et la résistance du corps pour ralentir l’usure et les blessures, mais aussi prévenir les douleurs.

F

La fatigue printanière survient lorsque l’équilibre hormonal du corps doit s’adapter aux jours qui rallongent. Ce processus, tout comme les variations de température qui ne sont pas rares au printemps, demande de l’énergie. La fatigue et une sensation d’abattement peuvent alors s’installer. Les maux de tête, les vertiges et les problèmes circulatoires sont également des manifestations typiques de la fatigue printanière.

C’est le moment de prendre le soleil et de s’activer pour faire travailler le corps. Une alimentation équilibrée et riche en vitamines aide également à rétablir le métabolisme. L’alternance chaud-froid stimule la circulation et sollicite davantage l’organisme.

Si les symptômes persistent, il convient de consulter un médecin, car ils peuvent être des indicateurs d’une maladie plus grave.

Tous les ans, elle revient alors que nous sommes en fait pleins d’énergie: la fatigue printanière qui nous «plombe». Elle survient généralement entre mars et mai, lorsque le corps doit s’adapter au nouveau rythme et aux changements des taux de mélatonine et de sérotonine. Mais que peut-on faire contre cela pour retrouver plus rapidement la forme?

Ne céder en aucun cas à la fatigue — pour la surmonter, il est surtout utile de pratiquer des activités physiques en plein air, de faire le plein de soleil et d’adopter une alimentation saine et fraîche, qui reconstitue les réserves de vitamines et ne pèse pas sur l’estomac. En outre, les substances amères, les sprays spagyriques et les sels de Schüssler ont un effet de soutien en favorisant l’équilibre acido-basique et en stimulant le métabolisme.

Les oiseaux chantent, le soleil brille… et on est tout simplement épuisé. Cela s’explique par le fait qu’au printemps, le corps modifie son équilibre hormonal et que les nombreuses variations de température sont fatigantes. Beaucoup de légumes frais, de l’exercice en plein air et la lumière du soleil, associés à des douches alternées, donnent un coup de fouet à l’énergie. En outre, les préparations à base de plantes ont fait leurs preuves. Une base d’herbes contenant du fer, du calcium, de l’argousier ou de la vitamine C peut tout aussi bien réveiller que les produits spagyriques contenant des essences d’avoine, de cola, de romarin ou d’arnica. Les substances amères contenues dans les tisanes, par exemple à base d’artichaut, de racine de pissenlit, de bouleau ou d’ortie, peuvent aider à stimuler le métabolisme.

Si le désir d’enfant n’aboutit pas, ce n’est pas nécessairement à cause du cycle féminin. Dans la moitié des cas, il s’agit d’une infertilité du côté des hommes, par exemple en raison d’une qualité insuffisante des spermatozoïdes. Il est toutefois possible de préserver cette qualité en suivant quelques conseils.

il n’est pas bon que les testicules soient chauds: les séances de sauna, les douches chaudes ou même le chauffage des sièges de la voiture ont un effet négatif sur les spermatozoïdes. Par ailleurs, une carence en zinc ou en sélénium peut être à l’origine d’une baisse de la qualité du sperme. Des compléments alimentaires et une alimentation équilibrée peuvent y remédier. Par ailleurs, le sport et un poids corporel sain ont un effet positif sur la concentration de spermatozoïdes. De nombreux couples ignorent que le gel lubrifiant peut en outre jouer un rôle, car il ralentit la vitesse de nage des spermatozoïdes. Un produit respectueux des spermatozoïdes acheté en pharmacie a le bon pH et une consistance homogène, de sorte que leur course n’est pas affectée.

Après la naissance, les bébés ne sont pas directement exposés sans protection aux agents pathogènes, mais bénéficient de ce qu’on appelle l’immunité postnatale. Les anticorps délivrés par le cordon ombilical et le renforcement du système immunitaire par l’allaitement sont assez fiables. Mais, avec la diminution de l’immunité postnatale au cours de la deuxième année de vie, les bébés sont alors plus sensibles aux infections.

Si l’enfant se porte bien, il n’est pas nécessaire de faire baisser immédiatement la température jusqu’à 38 degrés, car la fièvre rend les agents pathogènes inoffensifs. Boire beaucoup et bien surveiller, telle est la devise. Si l’enfant devient amorphe ou apathique ou que la fièvre ne disparaisse pas dans les deux jours, il est conseillé de consulter le pédiatre. En cas de fièvre, les bébés de moins de trois mois doivent toujours être examinés sans délai par un médecin. Si la température dépasse 39 degrés, des compresses sur les mollets, du sirop ou des suppositoires contre la fièvre peuvent aider.

La fièvre n’est pas une maladie en soi. Il s’agit d’un symptôme susceptible d’être associé à de nombreuses conditions pathologiques. Une grippe, une angine, mais aussi une infection des reins, de l’intestin ou des valves cardiaques peuvent donner lieu à une augmentation de la température du corps.

On parle de fièvre quand elle dépasse 38 degrés Celsius. La hausse de température est déclenchée par le système immunitaire, qui tente ainsi d’améliorer la lutte contre les agents pathogènes. En cas de fièvre chez le nourrisson, la consultation d’un pédiatre s’impose. Chez l’enfant, un avis médical est recommandé si la température est élevée pendant plus d’une journée ou si elle est accompagnée d’autres symptômes tels que les vomissements ou les vertiges. Il est conseillé aux personnes adultes de se rendre chez le médecin si elles présentent une fièvre durable ou récurrente.

La fièvre peut être traitée par voie médicamenteuse ou à l’aide de remèdes maison, par exemple l’enveloppement des mollets. La maladie sous-jacente doit faire l’objet d’un traitement concomitant.

« L’immunité passe par l’intestin » n’est pas qu’une formule toute faite : une flore intestinale saine renforce le système immunitaire, protège des infections et contribue à l’assimilation des nutriments. L’interaction de diverses bactéries caractérise une flore en bonne santé. Elle peut être déséquilibrée par des médicaments qui réduisent sa diversité.

Une alimentation saine et équilibrée, composée de probiotiques et de fibres, notamment, soutient la flore intestinale. Les compléments alimentaires contenant des prébiotiques et probiotiques alimentent l’intestin en bonnes bactéries.

Arrêter de fumer permet non seulement d’économiser beaucoup d’argent, mais c’est surtout important pour la santé. Le risque de maladies cardio-vasculaires et de cancer diminue, les voies respiratoires deviennent plus saines, on sent et on goûte mieux et on est plus performant. Il est utile de noter les raisons d’arrêter de fumer afin de pouvoir les relire régulièrement. Ensuite, il convient de planifier soigneusement l’arrêt du tabac afin que tout soit prêt et que les produits nécessaires soient à portée de main. En outre, il est préférable d’éliminer tous les ustensiles tels que les briquets et les cendriers de la maison et du bureau afin de rendre l’obstacle le plus grand possible. Une alimentation saine, beaucoup d’eau, du sport et des méditations facilitent les choses et détournent l’attention. Le sevrage de la nicotine peut être facilité par des gommes à mâcher, des sprays ou des patchs à la nicotine.

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Douleurs abdominales, nausées, ballonnements, perte d’appétit… L’inflammation de la muqueuse gastrique, également appelée gastrite, entraîne de nombreux symptômes désagréables dont nous aimerions nous débarrasser rapidement. Une alimentation saine, une mise au repos et tel ou tel remède maison, comme la chaleur, les graines de lin, la tisane de fenouil ou un massage du ventre à l’huile, favorisent la guérison. Les médicaments peuvent en outre réguler l’acidité gastrique et apporter ainsi un soulagement rapide.

Les personnes qui souffrent fréquemment de gastrite devraient envisager de modifier leur alimentation et d’adapter leur mode de vie pour prévenir d’autres infections. La liste comprend notamment la réduction des facteurs de stress qui entraînent une hyperacidité de l’estomac.

Des lourdeurs d’estomac et des nausées peuvent être des signes de gastrite : la muqueuse gastrique est enflammée et abîmée. Le problème est souvent déclenché par des plats trop épicés ou une consommation excessive d’alcool, de café ou de nicotine. Mais différents médicaments, le stress ou l’anxiété peuvent aussi affecter l’estomac.

Le plus souvent l’estomac guérit spontanément. Pour l’y aider, il faut adapter son alimentation : les biscottes, le porridge et le riz sont riches en glucides et pauvres en lipides et protéines – l’idéal pour un estomac irrité. Par ailleurs, il faut tenter de réduire le plus possible le stress psychique.

Si les symptômes persistent, il faut consulter pour exclure une infection bactérienne ou virale, ou une malformation organique.

Une gastro-entérite chez les enfants est une source de stress, mais dans la plupart des cas, elle est inoffensive et guérit en quelques jours. Les rotavirus et les norovirus font partie des agents déclencheurs les plus fréquents. Ils se transmettent par infection par gouttelettes, c’est-à-dire par des mains mal lavées, des objets contaminés ou la proximité entre personnes.

Il est surtout important de compenser la perte de liquides avec des tisanes et des solutions d’électrolytes afin de compenser la perte de sel. Boire de petites gorgées, mais plus souvent, augmente les chances que le liquide reste dans le corps. Si l’enfant est très petit et ne peut pas garder de liquide pendant plus de six heures, il est conseillé de consulter le pédiatre afin d’éviter la déshydratation.

Se laver et se désinfecter les mains, changer les couches avec des gants jetables et un masque, ainsi que désinfecter les surfaces de préhension courantes comme les interrupteurs et les poignées de porte, protègent le reste de la famille de la contagion.

L’une des maladies gastro-intestinales les plus courantes est le syndrome du côlon irritable, dont souffrent nettement plus de femmes que d’hommes. Les symptômes comprennent un malaise non spécifique, des ballonnements et des modifications des selles. Une intolérance en est souvent à l’origine, mais des facteurs psychologiques peuvent également avoir une influence.

L’inflammation de la muqueuse gastrique, également appelée gastrite, est souvent déclenchée ou renforcée par des médicaments. Si la fermeture de l’estomac et de l’œsophage est perturbée, de sorte que les acides gastriques remontent (reflux), l’inflammation qui en résulte est perçue comme des brûlures d’estomac.

Le tabac, l’alcool, les médicaments, une forte obésité et le diabète ont une influence considérable sur la santé de l’appareil digestif et doivent être contrôlés autant que possible.

Dans la plupart des cas, le goitre (hypertrophie thyroïdienne) est dû à une carence en iode. La thyroïde a besoin de cet oligo-élément pour produire des hormones. À défaut d’iode, la glande crée davantage de tissus endocriniens afin de compenser la carence.
Initialement, l’augmentation de son volume passe inaperçue, jusqu’à ce qu’elle entraîne un enrouement et des troubles de la déglutition. Au stade avancé, la respiration et la circulation sanguine peuvent être affectées.

Selon son ampleur, le goitre peut être traité par voie médicamenteuse ou à l’iode radioactif. Le cas échéant, une ablation totale ou partielle de la glande thyroïde peut être pratiquée par voie chirurgicale. Par la suite, la prise de préparations hormonales s’avère souvent nécessaire pour compléter ou remplacer la production thyroïdienne déficitaire.

La gonorrhée, également appelée blennorragie, est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus courantes. Les bactéries responsables peuvent être transmises lors de rapports vaginaux, oraux ou anaux et provoquent une inflammation des voies urinaires et des pertes purulentes. Les douleurs lors de la miction sont typiques, mais des rougeurs peuvent également apparaître dans la région de la gorge et de l’anus.

Dans de nombreux cas, l’infection reste toutefois sans symptômes. Elle peut ainsi se transmettre sans que l’on s’en aperçoive et mettre sa propre santé en danger : si elle n’est pas traitée, la gonorrhée entraîne des maladies des articulations, de la peau et du cœur et peut provoquer la stérilité.

Comme même un préservatif ne protège pas de manière fiable contre une infection, les personnes ayant des partenaires sexuels alternants devraient se faire examiner régulièrement pour vérifier qu’elles ne sont pas atteintes de cette maladie. Le traitement se fait généralement à l’aide d’un antibiotique.

En matière de médicaments, il existe les formes d’administration les plus diverses, et elles se distinguent non seulement par les modalités de prise, mais aussi par leur mode et leur rapidité d’action. Le choix entre gélules, comprimés, gouttes, spray, dragées, suppositoires ou autre variante dépend entièrement des besoins individuels.

Quelle que soit la forme galénique que vous choisirez, sachez que la prise de différents médicaments peut entraîner des interactions avec d’autres médicaments ou même des aliments. C’est pourquoi il est préférable de discuter de la prise avec votre médecin de famille ou un pharmacien, qui pourront vous conseiller précisément sur les effets secondaires et les avantages des différentes variantes.

Selon la National Science Foundation, sur les 60 000 à 80 000 pensées qui traversent l’esprit des gens chaque jour, 80% sont négatives. Mais celui qui pratique consciemment la gratitude est en mesure d’endiguer cette charge de pensées négatives. La gratitude consiste à reconnaître les aspects positifs de la vie et les efforts d’autrui et à les apprécier consciemment.

Comment s’exercer à la gratitude ? En en faisant une habitude. On peut tenir un journal dans lequel on note chaque jour trois à cinq points pour lesquels on est reconnaissant. Ainsi, on se concentre toujours sur les points positifs de la journée. Les relations peuvent également être renforcées en faisant savoir aux personnes de son entourage que l’on est reconnaissant de leur comportement. Que diriez-vous d’une petite lettre de remerciement exprimant votre appréciation ?

Beaucoup de gens grincent des dents la nuit. Conséquence: douleurs au cou et à la mâchoire, maux de tête, épaules contractées, bourdonnements d’oreille et, à la longue, dommages aux dents. La plupart du temps, le grincement lui-même est la conséquence du stress, d’un problème orthodontique, de facteurs génétiques ou d’une trop grande consommation de café ou d’alcool. Il faut donc déterminer ces causes et, si possible, y remédier.

La cause principale des grincements de dents est le stress. Comme traitement, il convient d’adapter son mode de vie pour réduire les tensions, éventuellement avec une aide psychologique. Des exercices de relaxation ciblés, la méditation, le yoga et le sport permettent de relâcher la pression. En outre, il faut absolument avoir recours à une gouttière dentaire pour limiter les dégâts au niveau des dents et les empêcher de continuer à subir une usure mécanique.

La grippe est une maladie infectieuse due à différents virus influenza. Elle se manifeste typiquement par une toux, une rhinite et des maux de gorge. Mais, contrairement à un refroidissement, ces symptômes n’apparaissent pas progressivement mais brutalement. Ils peuvent aussi s’accompagner d’une fièvre, de maux de tête et de douleurs dans les membres.

Le traitement est symptomatique et passe notamment par les antalgiques. Il est aussi conseillé de rester au lit et de boire beaucoup. Il faut éviter les contacts sociaux, car la maladie est contagieuse. La grippe évolue généralement favorablement et guérit après environ une semaine. Toutefois, chez les personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant d’une maladie chronique, il existe un risque de complications telles qu’une pneumonie ou une méningite. Le vaccin est recommandé pour ces populations.

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La mauvaise haleine est un sujet très sensible pour les personnes qui en sont affectées. Finalement, même parler devient désagréable, sans parler de la mauvaise haleine d’un partenaire dans le couple.

Parmi les facteurs déclencheurs les plus fréquents, on trouve la sécheresse buccale, qui est encore aggravée par le stress, l’alcool et le tabac. Les calculs amygdaliens peuvent être une autre source d’odeur: ces petites concrétions blanches, qui se forment à partir de restes d’aliments, de bactéries et de salive, se situent à l’arrière des amygdales. Les personnes qui ont eu récemment une infection ou luttent régulièrement contre des amygdalites sont justement plus susceptibles de former des calculs amygdaliens. Mais ceux-ci peuvent très bien être éliminés par des rinçages et sont, en dehors de leur odeur, totalement inoffensifs. En outre, la mauvaise haleine peut ne pas provenir de la cavité buccale elle-même, mais de l’estomac, par exemple en raison de brûlures d’estomac, d’une gastrite ou d’un estomac irritable. Si la cause est éliminée, la mauvaise haleine disparaît généralement aussi.

La mauvaise haleine est le plus souvent due à des bactéries présentes sur la langue ou les dents. La salivation naturelle et une hygiène dentaire régulière permettent d’en venir à bout. Pendant le sommeil ou en cas de stress, on salive moins, si bien que les bactéries peuvent se multiplier et donner mauvaise haleine. Après un repas riche, l’acide gastrique peut en outre remonter dans l’œsophage et également favoriser l’halitose.

Pour éviter ces odeurs désagréables, on veillera à avoir une hygiène bucco-dentaire irréprochable et à éviter les repas trop copieux avant d’aller au lit. Si le problème persiste, une visite chez le médecin de famille s’impose. L’halitose persistante peut cacher une inflammation dans la bouche, une maladie métabolique comme le diabète ou un dysfonctionnement de la thyroïde. Il est important d’en trouver la cause.

Hallux valgus est la désignation médicale d’une déformation du pied, dans laquelle le pouce est dévié vers les autres orteils. Ce processus peut être héréditaire ou être provoqué par une faiblesse des tissus conjonctifs. Le fait d’être mal chaussé entraîne aussi souvent cette déformation. L’articulation concernée est sensible à l’arthrose et aux bursites. Le pouce peut également venir déformer les autres orteils.

Au stade précoce, l’hallux valgus peut être corrigé avec des bandages et des écarteurs de doigts. Il peut aussi être combattu grâce à une gymnastique adaptée. Au stade avancé, cette mauvaise position doit être corrigée avec une intervention chirurgicale.

L’hémangiome ou hémangiome infantile prend la forme d’une tache rouge qui apparaît sur la peau au cours des quatre premières semaines de vie des nouveau-nés. Un nodule de taille et de forme variables peut également se former. Les causes et facteurs de risque de cette tumeur sont inconnus. Elle est bénigne dans la plupart des cas et se développe lentement mais régresse avant l’âge de l’entrée à l’école.

Toutefois, si l’hémangiome gêne la vision, l’audition ou le langage en raison de sa localisation ou de sa taille, ou s’il représente une gêne esthétique, sa croissance peut être bloquée à l’aide de bêtabloquants. Les médicaments favorisent aussi la régression de la tumeur.

Tout le monde peut avoir des hémorroïdes. Ce problème survient lorsque les vaisseaux sanguins et le sphincter forment un bouchon autour du rectum. Si ces vaisseaux se dilatent, la personne ressent une sensation de brûlure et de démangeaison dans la région anale. Des saignements sont observés dans certains cas.

Selon leur taille, les hémorroïdes peuvent être traitées par des médicaments ou une chirurgie. Dans les cas bénins, un spécialiste peut attacher une partie des tissus avec un élastique.

Les bains de siège, qui réduisent l’inflammation, procurent aussi un certain soulagement. Toutefois, si les douleurs persistent, il faut consulter un médecin, car les maladies hémorroïdales peuvent cacher d’autres troubles intestinaux.

On peut prévenir les hémorroïdes par une alimentation riche en fibres, une bonne hydratation et une activité physique régulière.

Un nombre étonnant de maladies typiquement féminines peuvent être traitées et soulagées à l’aide de plantes médicinales. La qualité et le dosage des herbes utilisées sous forme de thé, de comprimés, de gouttes, d’huile pour la peau ou d’essence pour le bain sont décisifs.

En cas de troubles menstruels, on utilise la fleur de camomille et l’achillée millefeuille, qui apaisent l’estomac, l’intestin et l’utérus et ont un effet antispasmodique. En cas de stress et d’agitation, la mélisse est une herbe médicinale formidable qui aide à se détendre, que ce soit en tisane ou dans le bain. La lavande convient également pour un bain relaxant. Les femmes ménopausées bénéficient des effets bénéfiques de l’alchémille, qui a un effet régulateur sur les hormones et qu’il est préférable de boire régulièrement sous forme d’infusion. En outre, l’actée à grappes peut aider à lutter contre les symptômes de la ménopause, son infusion, ses comprimés ou ses gouttes étant censés atténuer les troubles du sommeil et les sueurs.

Les disques intervertébraux sont des cartilages entre les différentes vertèbres. Ils permettent au corps de se mouvoir et d’amortir les chocs. En cas de surcharge, le noyau gélatineux d’un disque intervertébral peut sortir de son axe et venir appuyer sur les nerfs adjacents. Selon l’emplacement de la hernie discale dans la colonne vertébrale, la douleur peut irradier dans les jambes, les épaules ou la nuque.

Une hernie discale se guérit généralement par elle-même. Si la douleur est trop forte, on peut prendre des analgésiques. Afin d’accélérer le processus de guérison, il faut maintenir le dos en mouvement, par exemple en pratiquant des sports tels que le vélo ou la natation. De manière générale, le risque de hernie discale peut être réduit en renforçant les muscles du dos et en évitant le surpoids.

Environ un homme sur trois présente une hernie inguinale au cours de sa vie. En effet, les hommes sont plus souvent en surpoids que les femmes, ont souvent un métier physique et ont davantage tendance à surestimer leurs forces, notamment dans leurs activités sportives ou lorsqu’ils portent ou soulèvent des charges. Ces efforts excessifs peuvent entraîner une hernie inguinale : une rupture des tissus sur le côté du bas-ventre, par laquelle ressortent les viscères. En l’absence de traitement, cette rupture s’élargit et il y a un risque d’étranglement de l’intestin. La hernie inguinale nécessite donc toujours une prise en charge.

Le traitement est chirurgical pour réparer la rupture, soit en recousant le tissu abîmé, soit en y insérant en plus un filet synthétique pour le renforcer. Après deux à quatre semaines de convalescence, on peut normalement reprendre une activité normale.

L’herpès génital est provoqué par les virus de l’herpès, qui peuvent être transmis lors des rapports sexuels (y compris par voie orale) ou par l’intermédiaire d’objets contaminés. L’apparition de vésicules purulentes au niveau du pénis ou du vagin, les douleurs à la miction, la fièvre et l’abattement sont des signes évocateurs d’une infection. Ces symptômes disparaissent spontanément, mais les médicaments antiviraux et antalgiques permettent d’accélérer la guérison.

Après la première infection, les virus de l’herpès restent dans l’organisme à vie. Ils redeviennent actifs quand le système immunitaire est affaibli, par exemple en raison d’un refroidissement ou sous l’effet du stress. L’usage systématique de préservatifs et la manipulation prudente des sous-vêtements souillés protègent contre toute transmission – possible durant les phases d’activité des virus.

L’herpès est l’une des infections les plus répandues. Les deux tiers de la population est porteuse du virus Herpes simplex, qui ne se montre en fait que rarement sous forme d’herpès labial. Après une infection, le virus est réprimé par le système immunitaire. Mais quand nos défenses immunitaires sont affaiblies – par exemple par un refroidissement, une fièvre ou le stress – le virus ressort de sa cachette. Apparaissent alors des vésicules caractéristiques au niveau des lèvres.

Il n’y a pas de vaccin contre ce virus. Un mode de vie sain peut réduire le risque de le voir réapparaître. En cas de poussée d’herpès labial, différents médicaments permettent d’endiguer le virus. Les pommades vulnéraires dessicatives et relipidantes permettent à la peau de se régénérer plus vite.

L’herpès labial est généralement sans danger. Il faut toutefois éviter toute infection par contact au niveau des yeux, car le virus peut provoquer une inflammation de la cornée et affecter les capacités visuelles. La prudence s’impose également chez le nouveau-né, dont le système immunitaire est encore immature. Un suivi médical étroit est alors nécessaire pour ne pas compromettre son développement.

L’intelligence hormonale désigne la capacité des femmes à agir en harmonie avec leurs hormones et même à les utiliser en leur faveur. De nombreuses femmes se sentent véritablement impuissantes face aux fluctuations. Dans ce cas, la connaissance de son propre paysage hormonal peut être un remède. De nombreux troubles gynécologiques peuvent en outre être soulagés par des compléments alimentaires appropriés, une adaptation de l’alimentation, des herbes médicinales et un soutien spirituel.

Outre les aliments ou les médicaments malsains que l’on ingère, les toxines peuvent également avoir un impact sur les hormones par le biais de la peau : En ce qui concerne les produits cosmétiques, les parfums et surtout les produits d’entretien ménager, il faut justement en faire moins.

Dans l’Antiquité déjà, on appréciait les effets positifs des huiles essentielles sur la santé. En effet, ce sont de véritables alliés, que ce soit pour aider les personnes enrhumées, pour améliorer leur sommeil ou pour leur redonner le moral. Ce talent, ils le doivent aux feuilles, racines, fleurs et graines des plantes dont ils sont issus.

Les huiles essentielles sont absorbées par le corps de différentes manières: par inhalation de vapeur, sous forme de spray d’ambiance, d’additif pour le bain ou encore mélangées à une huile de support directement sur la peau. Seules quelques huiles essentielles conviennent à un usage interne, par exemple via des capsules d’huile, et la prise doit toujours être débutée en concertation avec un médecin ou un pharmacien.

L’hyperhidrose est le terme médical utilisé pour désigner une sudation excessive. Elle touche principalement les aisselles, les mains et les pieds, mais rarement l’ensemble du corps. Les causes sont multiples et difficiles à cerner. Une transpiration excessive est souvent due à une maladie ou à un trouble métabolique. Une fois les causes traitées, la transpiration s’atténue.

Il en va autrement de la sudation locale des mains et des pieds : dans ce cas, des préparations à base de Botox ou d’aluminium peuvent réduire l’activité des glandes sudoripares. Si ces mesures ne suffisent pas, il est possible d’avoir recours à la chirurgie,  en retirant, par exemple, les glandes sudoripares des aisselles.

De manière générale, il est recommandé aux personnes concernées d’opter pour des vêtements en fibres naturelles et de limiter leur consommation d’alcool, de café et de plats épicés qui favorisent la transpiration. Il en va de même pour le stress.

Avec l’âge, la plupart des hommes sont sujets à une hyperplasie de la prostate. On ignore les raisons de cette hypertrophie prostatique, généralement bénigne. Elle semble favorisée par certaines dispositions héréditaires et par la diminution – due au vieillissement – de la production de l’hormone sexuelle testostérone. Le surpoids et les déséquilibres alimentaires sont d’autres facteurs de risque.

L’augmentation de volume de la glande comprimant l’urètre, l’hyperplasie de la prostate se traduit par une miction difficile. Souvent, elle occasionne des douleurs mictionnelles. Si un résidu d’urine subsiste dans la vessie, le risque de cystite (inflammation de la vessie) ou de néphrite (inflammation des reins) augmente.

Certains médicaments peuvent être prescrits pour freiner la croissance de la prostate. Au stade avancé, la taille de la glande peut être réduite par voie chirurgicale ou par traitement au laser.

L’hypertension artérielle est rarement symptomatique, mais à long terme, elle peut affecter le cœur et la circulation. Elle est d’ailleurs l’une des causes les plus fréquentes des infarctus du myocarde et des AVC.

La tension artérielle se mesure à l’aide de deux valeurs : la valeur systolique indique la pression dans l’artère au moment où le muscle cardiaque se contracte alors que la valeur diastolique (inférieure) indique la pression minimale dans les vaisseaux. On parle d’hypertension artérielle à partir d’une valeur de 140/90 mmHG.

Il est difficile de déterminer la cause précise de l’hypertension artérielle. Les principaux facteurs de risque sont le surpoids, le tabagisme et le stress. Éviter ces facteurs permet de prévenir l’hypertension artérielle.

L’hypertension peut est traitée avec des médicaments, tels que les inhibiteurs de l’ECA.

Les hormones sécrétées par la thyroïde contrôlent de nombreux processus métaboliques. Lorsque la thyroïde sécrète une trop grande quantité d’hormones, les symptômes peuvent être relativement sévères (augmentation du pouls, perte de cheveux, diarrhée, perte de poids, etc.). La glande thyroïde devient alors excessivement active, de sorte que la production d’hormones est encore accrue.

L’hyperthyroïdie est souvent causée par une maladie auto-immune. Le système immunitaire s’attaque alors à la glande, faussement reconnue comme étrangère à l’organisme, et stimule la production d’hormones de la glande.

L’activité de la glande thyroïde peut être réduite par des médicaments ou un traitement à l’iode radioactif. Si nécessaire, la glande peut être enlevée partiellement ou complètement.

La faible tension artérielle est un phénomène courant en été. Quand la chaleur dilate les vaisseaux, le volume sanguin diminue sous l’effet de la déshydratation due à la transpiration. La basse pression dans les vaisseaux déleste le cœur, mais peut aussi provoquer des symptômes incommodants comme les vertiges, les maux de tête, la fatigue et les troubles de la concentration. Dans la plupart des cas, la solution à ce problème est très simple : le café, les petits-déjeuners copieux et la pratique régulière d’une activité physique comme la natation, le vélo ou la marche peuvent stimuler la circulation sanguine. Si la tension artérielle ne remonte pas, la consultation d’un médecin s’avère nécessaire afin d’exclure toute maladie telle qu’une insuffisance cardiaque ou une hypothyroïdie.

Les hormones produites par la thyroïde régulent de nombreuses fonctions corporelles comme le métabolisme, la croissance cellulaire, la digestion et l’activité cardiaque. Leur production insuffisante ou hypothyroïdie peut entraîner une baisse de la fréquence cardiaque, une fatigue, une chute des cheveux et des troubles de la mémoire.

Cette maladie cache souvent une inflammation chronique de la thyroïde. Elle peut aussi être due à un mauvais contrôle de la glande par le cerveau. Une radiothérapie au niveau de la gorge ou le traitement médicamenteux d’une hyperthyroïdie peuvent encore freiner la production des hormones thyroïdiennes.

La maladie exige un traitement médicamenteux, qui consiste à administrer des hormones de synthèse. La posologie doit être contrôlée régulièrement et adaptée précisément au poids corporel.

I

L’incontinence désigne la perte de contrôle de la vessie. On en distingue deux grandes formes. Dans l’incontinence d’effort, le mécanisme de fermeture des voies urinaires cède sous l’influence de mouvements comme la toux, le rire ou le port d’une charge. Dans l’incontinence par impériosité, la personne concernée ressent le besoin d’uriner alors que sa vessie est loin d’être pleine. Ces deux formes d’incontinence peuvent aussi se combiner.

Les femmes sont plus souvent touchées que les hommes, car leur urètre est plus court et que les grossesses abîment les muscles de soutien du périnée.

Selon son degré de sévérité, l’incontinence se traite par l’utilisation de protections, des médicaments ou une opération. Si vous êtes concerné(e), renoncez aux boissons diurétiques et, en cas de surpoids, perdez quelques kilos, qui pèsent aussi sur la vessie. Une (ré)éducation périnéale ciblée est utile en prévention.

Si les yeux sont enflammés, il s’agit généralement d’une infection, car les virus, les bactéries ou les stimuli environnementaux n’ont pas pu être combattus. Ce sont justement les influences environnementales comme les courants d’air et le travail à l’écran qui rendent l’œil sensible. En règle générale, les infections courantes telles que la conjonctivite guérissent d’elles-mêmes en quelques jours, mais si les symptômes ou les douleurs persistent, il convient de consulter un médecin.

Pour favoriser la guérison à la maison, les gouttes oculaires sont particulièrement indiquées car elles hydratent bien l’œil et favorisent le processus de guérison. L’aide vient en outre directement de la nature: l’euphrasie, également appelée Euphrasia, est utilisée depuis des siècles pour traiter les conjonctivites. L’aucubine qu’elle contient a un effet anti-inflammatoire.

Une infection vaginale est caractérisée par une réaction inflammatoire entre l’entrée du vagin et le col de l’utérus, due à des bactéries ou à des champignons. Il est plus simple pour les agents pathogènes de s’installer quand la flore vaginale est déséquilibrée. L’excès de zèle en matière d’hygiène intime, les changements hormonaux et les défenses immunitaires affaiblies comptent parmi les facteurs qui ont des répercussions négatives sur la muqueuse protectrice du vagin.

Les démangeaisons, les rougeurs, les sensations de brûlure et les douleurs lors de la miction et des rapports sexuels sont des signes typiques d’une infection vaginale. La quantité, la couleur et l’odeur des sécrétions vaginales peuvent aussi changer.

Les agents pathogènes potentiellement infectieux sont nombreux ; la cause concrète de l’infection doit être déterminée par un gynécologue. Une fois que le responsable a été identifié, le traitement peut être antimycosique ou antibiotique. L’automédication étant susceptible d’aggraver l’infection, elle n’a pas sa place ici.

Le nez bouché et les voies respiratoires irritées ? Depuis des siècles, l’inhalation est considérée comme un bon remède et une aide rapide. Le classique est le bain de vapeur à domicile : il suffit de faire bouillir de l’eau dans une casserole, de placer la tête au-dessus de la casserole et de la recouvrir d’une serviette, puis d’inhaler la vapeur d’eau. Un inhalateur avec un embout bucco-nasal adapté est plus efficace et plus pratique. Si l’on ajoute du sel à l’eau, cela peut humidifier les voies respiratoires et faciliter l’expectoration des sécrétions.

Les personnes qui souhaitent inhaler de manière scientifique misent sur des inhalateurs et des nébuliseurs professionnels qui pulvérisent les substances d’inhalation en particules si petites qu’elles peuvent atteindre les poumons. C’est là qu’ils déploient leur plein effet, par exemple dans les petites bronches des poumons.

L’insolation survient à la suite d’une exposition trop intense de la tête et de la nuque aux rayons du soleil. Les symptômes typiques sont des maux de tête, des nausées pouvant aller jusqu’aux vomissements, éventuellement de la fièvre et des troubles de la conscience. La plupart du temps, ces symptômes apparaissent quelques heures après avoir séjourné au soleil.

En cas d’insolation, il convient de surélever légèrement le haut du corps et de rafraîchir la tête, par exemple avec une compresse humide. Si les douleurs persistent ou augmentent, une consultation médicale s’impose : une insolation sévère est une urgence médicale car le cerveau en surchauffe peut gonfler et mettre la vie en danger.

Pour éviter une trop longue exposition aux rayons du soleil, il convient de choisir une protection solaire adaptée. Crème solaire pour la peau, chapeau à large bord protégeant la tête et la nuque, vêtements anti-UV font partie des essentiels. Même en altitude et lorsque les températures semblent douces, l’exposition au soleil doit être interrompue par des pauses régulières à mi-ombre.

L

Le terme «lumbago» désigne une contraction des muscles du dos si forte qu’elle entraîne un blocage des mouvements. Les déclencheurs sont généralement des mouvements brusques ou de mauvaises sollicitations au quotidien ou lors de la pratique d’un sport.

Le lumbago est souvent très désagréable en raison des douleurs qui l’accompagnent, mais il n’est pas dangereux pour la santé. Pour soulager les douleurs, il est conseillé de mobiliser l’appareil locomoteur avec précaution. Pour cela, il est par exemple recommandé de faire des promenades qui stimulent la circulation sanguine et détendent les muscles. En revanche, le repos au lit ne fait souvent que retarder la guérison, car les muscles bloqués ne sont pas mobilisés.

Si aucune amélioration significative des symptômes n’est constatée au bout de trois jours, il convient de consulter un médecin.

M

Le magnésium est un complément alimentaire particulièrement prisé des personnes sportives – mais toutes les formes de magnésium ne se valent pas. Ce minéral particulièrement polyvalent offre de nombreux autres avantages.

Le glycinate de magnésium peut par exemple apaiser le système nerveux et avoir un effet positif sur le sommeil et la récupération. Le carbonate de magnésium peut atténuer les brûlures d’estomac et les troubles de la digestion. Outre son effet inhibiteur d’acide, il a aussi des propriétés laxatives et soutient les muscles de l’intestin. Par ailleurs, le chlorure de magnésium contribue à la régulation des crampes musculaires et a un effet positif sur les muscles tendus, y compris sous forme d’huile sur la peau, directement à l’endroit qui pose problème.

Une trentaine d’agents pathogènes différents – bactéries, virus, champignons et parasites – peuvent être à l’origine de MST. Ceux-ci provoquent des symptômes tels que des écoulements, une sensation de brûlure dans la zone génitale, des verrues ou des ulcères. Cependant, les MST ne présentent souvent aucun symptôme. Néanmoins, elles sont dangereuses : Si elle n’est pas traitée, une infection à Chlamydia peut entraîner la stérilité. Le sida peut quant à lui être fatal.

Les personnes qui changent fréquemment de partenaires sexuels sont particulièrement à risque. Ce qui passe souvent inaperçu : De nombreux agents pathogènes peuvent également être transmis lors de rapports sexuels oraux et le préservatif ne protège pas contre toutes les infections. Pour protéger sa propre santé et celle des autres, un test devrait être effectué par un dermatologue après chaque rapport sexuel à risque et au début de chaque nouvelle relation. En cas d’infection, les partenaires sexuels doivent également participer au traitement pour éviter la propagation de maladies telles que la gonorrhée, les verrues génitales et l’herpès génital.

Pour que l’œil reste suffisamment humide, il est indispensable de cligner régulièrement des yeux. Or la fréquence de clignement diminue considérablement quand on a le regard fixé sur un écran d’ordinateur. La surface de la cornée sèche et les yeux se mettent à brûler, démanger et rougir.

Comme cette forme de sécheresse oculaire survient le plus souvent après un long travail sur écran, on parle de « malaise oculaire du travailleur de bureau » ou « office eye syndrome ». Le problème peut cependant arriver aussi quand on regarde longtemps la télévision ou que l’on joue longtemps sur un PC ou un smartphone.

Pour atténuer les symptômes, il est conseillé de faire des pauses régulières dans le travail sur écran. Les yeux secs peuvent être réhydratés avec des fausses larmes.

Le mal de dos est la maladie la plus répandue ; environ 80 % des Suisses en souffriront au moins une fois dans leur vie. Ces douleurs sont le plus souvent causées par une posture unilatérale, par exemple une position assise prolongée à son poste de travail, ou par des mouvements répétitifs. Les douleurs dorsales peuvent également être causées par une charge soulevée ou portée de façon incorrecte, ainsi que par une activité sportive excessive ou des mouvements mal exécutés. Elles se manifestent également en réaction au stress et à des tensions psychologiques. Les douleurs dorsales peuvent irradier dans la nuque, la région lombaire et le ventre. Pour les faire disparaître, il faut bouger. Bien que les postures de relaxation soulagent les tensions, elles entraînent une surcharge des autres groupes musculaires. Équiper son poste de travail d’une chaise ergonomique, par exemple, ou faire de courtes séries de mouvements alternatifs et d’exercices d’étirement favorise la mobilité du dos et prévient les douleurs.

Les maux de gorge ne sont pas une maladie en soi mais un symptôme de maladies très diverses. Ils sont souvent dus à une infection, comme un refroidissement, une angine ou la scarlatine. Une pharyngite, un reflux gastro-œsophagien, une brûlure thermique (par ébouillantage) ou chimique, une piqûre d’insecte ou une fausse route peuvent aussi entraîner des maux de gorge.

Les symptômes seront traités selon leur cause. Contre la douleur, on recourra à des médicaments contenant un anesthésique ou un antiseptique local, par exemple sous forme de spray ou de comprimés à sucer. Pour ménager la gorge, on privilégiera les aliments mous et liquides. Différentes tisanes aux plantes ont aussi un effet calmant grâce à la chaleur et à leur légère action désinfectante.

Les maux de tête peuvent avoir des causes diverses, comme la déshydratation, ou encore le manque d’air frais ou de sommeil. Ils peuvent également indiquer une intolérance ou une maladie comme l’asthme ou le diabète. C’est pourquoi les douleurs soudaines, sévères et persistantes dans la moitié supérieure du visage doivent faire l’objet d’un examen médical. Il en va de même lorsque d’autres symptômes, tels que des problèmes de vision ou des nausées, viennent s’ajouter au tableau clinique.

Dans la plupart des cas, les maux de tête sont incommodants, mais inoffensifs. Il suffit généralement d’adopter un mode de vie sain, notamment en dormant et en buvant suffisamment, pour soulager la douleur et prévenir de futurs épisodes. Divers médicaments aident à lutter contre les douleurs localisées au niveau des tempes, du front ou du sommet du crâne. Enfin, les exercices de relaxation et les compresses aux huiles essentielles produisent généralement un effet apaisant.

Quand on a la tête qui tourne, on ne peut plus rien faire. Les premières mesures immédiates à prendre sont de boire un grand verre d’eau et de faire une pause. Si la douleur ne s’atténue pas pour autant, il faut s’attaquer à la racine du mal: de légers massages, parfois avec des huiles essentielles, sur les zones douloureuses apportent un soulagement. Des compresses rafraîchissantes peuvent également être bénéfiques. Les maux de tête peuvent être la conséquence d’un excès de stimuli. Dans ce cas, une pause dans une pièce calme et sombre est obligatoire. Parfois, c’est la circulation qui est à l’origine du problème, car rester trop longtemps assis n’est pas bon pour la santé. Une promenade à l’air frais vous remettra en forme.

Un mode de vie sain est le meilleur moyen de prévenir les maux de tête. Cela implique de dormir suffisamment, de boire environ deux litres par jour, de faire des pauses régulières et de prendre l’air au bureau.

La ménopause peut durer jusqu’à huit ans. Durant cette période englobant le dernier cycle complet, la production des hormones sexuelles ralentit. La baisse de l’œstrogène, notamment, a de nombreuses répercussions sur le corps, car cette hormone agit entre autres sur le métabolisme des os et de la peau ainsi que sur les émotions.

Les symptômes typiques de la ménopause sont les bouffées de chaleur, les changements d’humeur et les troubles du sommeil. En outre, on observe souvent une modification de la peau, des ongles et des cheveux.

Les troubles de la ménopause étant de nature et d’intensité variable, un traitement individuel est de mise. Des médicaments contre les problèmes de sommeil ou les humeurs dépressives peuvent par exemple être prescrits. Des thérapies comportementales et du mouvement telles que le training autogène, la méditation, le Pilates ou le yoga sont proposées en complément afin d’améliorer la qualité de vie des femmes souffrant de la ménopause.

Chaque femme possède un nombre limité d’ovules qui décroît au fil de sa vie. Le dernier cycle complet au cours duquel un ovule fécondable arrive à maturité est appelé ménopause. Celui-ci se produit vers 50 ans. Avant et après – pendant la périménopause – l’équilibre hormonal se modifie. Ces changements influencent le métabolisme et produisent différents symptômes tels que les bouffées de chaleur et les accès de transpiration. Des douleurs articulaires, une plus grande irritabilité et une prise de poids sont également fréquentes.

De nombreuses femmes touchées trouvent que ces symptômes affectent fortement leur vie sociale. Mais ce n’est pas une fatalité, car différentes stratégies de traitement et conseils pratiques permettent d’atténuer les symptômes de la ménopause.

La méningo-encéphalite à tiques (MET ou FSME) est due à un virus transmis par les tiques. Le territoire suisse est en quasi-totalité considéré comme zone à risque pour cet agent pathogène.

L’infection se manifeste par des symptômes d’allure grippale quelques jours à quelques semaines après la piqûre. Après une brève période sans symptômes, des atteintes neurologiques peuvent apparaître ; ils peuvent aller de troubles de la concentration à une méningite. La MET peut aussi entraîner des crises d’épilepsie, une paralysie ou la cécité.

Le traitement est uniquement symptomatique : on ne guérit pas la maladie. D’où toute l’importance d’éviter le contact avec les tiques par le port de vêtements protecteurs et l’utilisation de sprays répulsifs. Le vaccin contre la MET offre une protection fiable. Après trois doses d’immunisation de base, il doit être renouvelé tous les dix ans.

Un trouble du métabolisme des lipides passe souvent inaperçu jusqu’à ce que de vilaines maladies secondaires telles que la pancréatite ou la calcification des artères apparaissent. Un taux élevé de lipides sanguins serait pourtant un indice clair. Pour les réduire, il n’est pas nécessaire de renoncer aux graisses dans l’alimentation – il suffit de choisir les bonnes. Il s’agit notamment des bonnes graisses et des acides gras insaturés contenus dans les noix, les avocats et les huiles végétales, ainsi que des oméga 3. Il convient d’éviter les aliments transformés ainsi que les boissons sucrées, la farine blanche et l’alcool.

Les personnes qui souhaitent se protéger peuvent faire contrôler régulièrement leurs valeurs sanguines par leur médecin pour intervenir à temps : le cholestérol LDL et les triglycérides fournissent des informations sur la présence d’un trouble du métabolisme des lipides.

Beaucoup de facteurs peuvent provoquer un besoin excessif d’uriner. Les boissons diurétiques comme le café et l’alcool, mais aussi les troubles psychiques comme le stress ou l’angoisse stimulent la vessie. Le besoin d’uriner peut aussi avoir des causes organiques, comme la cystite, le diabète ou une hypertrophie de la prostate.

On parle de miction fréquente quand la vessie doit être vidée plus de dix fois par jour ou plus de deux fois par nuit.

La fréquence du besoin d’uriner peut être régulée, suivant la cause. Souvent, une adaptation de la façon de boire et une rééducation périnéale peuvent déjà améliorer les choses. La rééducation permet en effet d’améliorer la capacité de stockage de la vessie.

Environ 1,2 million de personnes souffrent de migraines dans notre pays. Maux de tête, troubles visuels, aura, flashs, scintillements, nausées – elles se manifestent de multiples façons, et toutes ne sont pas identiques. Il existe différentes formes de manifestation de cette maladie neurologique.

La migraine menstruelle est généralement déclenchée par la baisse rapide du taux d’œstrogènes avant les règles. Un journal de bord du cycle, qui note également les crises, permet d’en savoir plus, par exemple pour prendre des traitements hormonaux. Dans la migraine silencieuse, des étincelles, des éclairs ou des battements apparaissent soudainement dans le champ de vision – ce qu’on appelle l’aura est un trouble temporaire de la perception visuelle. Elle survient souvent sans maux de tête. L’aura du tronc cérébral se produit lorsqu’il y a un manque d’énergie ou d’oxygène au niveau du tronc cérébral. Elle associe les troubles de la perception visuelle à des maux de tête, des vertiges, des acouphènes, une vision double ou même des difficultés d’élocution. La migraine abdominale ou migrante se déplace dans l’abdomen et provoque des nausées et des vomissements. Elle touche essentiellement les enfants.

La migraine est une forme spécifique de céphalées. Elle se manifeste par crises, le plus souvent d’un seul côté de la tête, avec des douleurs intenses au niveau de la tempe ou du front. Ces douleurs peuvent s’accompagner de nausées et d’une hypersensibilité au bruit ou à la lumière.

Les causes de la migraine sont inconnues. On observe une prédisposition héréditaire et les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes. Le stress, le manque de sommeil et l’alcool peuvent favoriser une crise, de même que les variations hormonales, notamment à la période des règles.

Pour soulager une crise, le repos et les antalgiques peuvent aider. Pour éviter les récidives, on veillera à avoir un mode de vie sain basé sur une activité physique régulière – idéalement un sport d’endurance –, une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant.

La musculation n’est pas seulement utile pour l’apparence, elle a également des effets positifs sur la qualité des os et la stabilité des articulations et des cartilages. Les muscles forment un corset protecteur qui réduit l’usure des articulations. Si l’on effectue toujours mal les exercices avec des poids, on risque des dommages dus à la surcharge. C’est pourquoi la musculation devrait être régulièrement contrôlée et encadrée par un spécialiste. Les meilleurs résultats sont obtenus grâce à un programme d’entraînement personnalisé et correctement exécuté.

Les besoins en protéines nécessaires à la croissance musculaire peuvent généralement être couverts par une alimentation équilibrée et, le cas échéant, complétés par des shakes protéinés ou d’autres produits tels que des barres. Comme les suppléments ont également des effets secondaires et peuvent être surdosés, il est recommandé de consulter un médecin au préalable.

Pour une musculature saine, il existe avant tout une devise : « use it or lose it ». Dans un travail sédentaire, notamment lors d’activités de bureau, nous sollicitons trop certains muscles et pas assez d’autres, ce qui exige une compensation — idéalement  par une activité physique variée et une détente consciente. C’est précisément l’alternance de contraction et d’étirement qui permet aux muscles de rester en bonne santé et de fonctionner comme une équipe bien rodée avec les fascias et les nerfs.

L’étirement est essentiel pour rendre les muscles plus élastiques. Un rouleau de fascia peut relâcher les tensions, augmente la circulation sanguine et favorise l’élimination des déchets. La chaleur, les stimuli froids et le magnésium sont en outre particulièrement bénéfiques pour les muscles.

La mycose des ongles est une infection qui touche principalement des ongles abîmés. Des chaussures trop grandes ou trop étroites ou encore une mauvaise pédicure peuvent provoquer des blessures parfois minimes. Les différents agents pathogènes (champignons filamenteux, plus rarement levures ou moisissures) se propagent de préférence dans les milieux chauds et humides tels que le sauna, les salles de sport et les piscines extérieures ou couvertes.

La mycose des ongles provoque une modification de l’ongle : celui-ci devient dans un premier temps émoussé, puis prend une couleur jaunâtre, blanchâtre et s’épaissit. Lorsque l’infection progresse, l’ongle devient cassant et risque de se détacher.

Le traitement de la mycose des ongles nécessite beaucoup de patience. Selon l’étendue de l’infection, des antifongiques ou antimycosiques peuvent être pris oralement ou appliqués localement. Sinon, on utilise un traitement au laser pour éliminer le champignon.

La mycose des pieds est généralement causée par des champignons filamenteux. Elle se manifeste par des plaques rouges sur les pieds, qui démangent et forment des squames. Certaines infections fongiques comportent des vésicules suintantes. L’agent pathogène peut être transmis par les squames ou par frottement, en particulier dans des environnements chauds et humides tels que les piscines, les saunas et les centres de fitness. Par mesure de précaution, il est conseillé de toujours porter des sandales de piscine. De manière générale, il est également conseillé de porter des chaussures ouvertes et de bien sécher ses pieds après les avoir lavés.

Les mycoses des pieds non traitées peuvent contaminer d’autres parties du corps et ainsi favoriser l’apparition d’autres infections, d’origine bactérienne notamment. C’est pourquoi elles doivent être traitées rapidement. Divers antifongiques sont disponibles à cet effet. Certains sont destinés à un usage externe (crème ou pommade), d’autres à un usage interne (comprimés).

Qui dit piscine couverte, dit mycose du pied. À la piscine, les contacts avec les pathogènes responsables de la mycose du pied sont plus fréquents. Ils provoquent des démangeaisons et desquamations rougeâtres entre les orteils.

Se laver les pieds trop souvent, à cause de la transpiration par exemple, agresse la barrière cutanée. L’humidité et la chaleur offrent un environnement idéal pour le développement des champignons filamenteux. Les chaussures à respiration active, qui gardent les pieds au sec, et un lavage uniquement à l’eau préviennent la mycose.

En cas de mycose, traitez le pied avec des crèmes, poudres ou sprays antimycosiques jusqu’à la guérison complète.

La mycose est générée par différents champignons qui se propagent sur la peau, les ongles ou les cheveux. Suivant la zone du corps touchée, cela donne des boutons, des pellicules ou de petites fissures. Souvent, la peau rougit et démange.

Si elle n’est pas traitée, cette maladie infectieuse peut provoquer des irritations cutanées ou s’étendre aux organes internes chez les enfants et les adultes souffrant d’une déficience immunitaire.

La mycose se traite avec des médicaments appelés antimycosiques. Les remèdes maison comme le vinaigre de pomme peuvent favoriser la guérison.

Pour éviter toute infection, il faut sécher soigneusement la peau après la douche, même entre les doigts de pied, particulièrement sensibles aux mycoses. Il est recommandé de porter des claquettes dans les sanitaires collectifs.

Les mycoses peuvent affecter presque toutes les parties de notre corps: les ongles, la peau, le cuir chevelu et les muqueuses. Une fois que les spores de champignons se sont installées, il n’est pas si facile de s’en débarrasser. De nombreuses spores fongiques se cachent dans les moquettes (par exemple dans les hôtels), dans les magasins de chaussures, les vestiaires et les douches publiques.

Parmi les types les plus fréquents, on trouve la mycose des ongles, qui décolore les ongles et les rend cassants. En outre, 75% des femmes ont au moins une fois dans leur vie une mycose vaginale. Le traitement fait généralement appel à des préparations à appliquer sur la peau, comme des crèmes ou des shampooings, qui sont une gêne pour les spores. En cas d’évolution grave et d’invasion persistante, le médecin administre également des comprimés ou des injections.

N

Un grain de beauté (ou nævus) est une tache qui se distingue du reste de la peau par sa couleur – marron, rouge, rarement bleue. Causé par l’accumulation de cellules cutanées productrices de mélanine (pigment qui donne à la peau sa coloration), il peut être congénital ou se développer au cours de la vie.

Chaque être humain présente trente à quarante grains de beauté. La plupart du temps, ils sont inoffensifs mais les poils qui s’en échappent peuvent occasionner une gêne esthétique. Pour autant, les nævi doivent faire l’objet d’un examen régulier – d’abord autonome, puis médical à partir de 35 ans. Tout changement de couleur, de diamètre ou d’épaisseur peut être le signe d’un début de cancer de la peau. Si un tel cas est suspecté, une biopsie est pratiquée sous anesthésie locale pour permettre d’analyser le grain de beauté. Une fois que la présence d’un cancer a été écartée, il est possible de procéder à une exérèse cosmétique grâce à un traitement au laser.

Les nausées peuvent avoir de nombreuses causes. La plupart du temps, le contenu de l’estomac entraîne des troubles diffus tels que des douleurs abdominales ou une perte d’appétit. Les déclencheurs peuvent être des repas trop copieux, une consommation inhabituelle de café ou d’alcool, mais aussi le tabagisme. Mais le centre du vomissement dans le cerveau est également activé en cas de stress ou de tension psychique.

En général, les symptômes disparaissent une fois que le facteur irritant a traversé l’estomac ou a été arrêté. Mais si les nausées persistent, si d’autres symptômes apparaissent comme de la fièvre ou des frissons ou si elles reviennent sans raison apparente, il faut consulter un médecin. Chez les enfants, les nausées doivent toujours faire l’objet d’un examen médical.

La neurodermite est pluricausale. Outre une prédisposition génétique, des éléments psychologiques tels que le stress et les facteurs environnementaux peuvent provoquer l’apparition de cette affection chronique de la peau. La neurodermite se manifeste par l’apparition de plaques sèches et de fortes démangeaisons. Pendant les crises aiguës, la peau présente parfois des rougeurs ou une desquamation typiques de l’eczéma. Outre l’inconfort ressenti, l’aspect de la peau peut avoir un effet stigmatisant, ajoutant ainsi une dimension psychologique à la douleur physique ressentie.

Selon l’intensité de l’irritation cutanée, la neurodermite est traitée avec différentes substances actives, de manière externe ou interne. Pendant les phases aiguës, des préparations à base de cortisone, notamment, peuvent aussi être utilisées afin de stabiliser le système immunitaire.

Dans certains cas, des séances de psychothérapie peuvent aider les personnes touchées à gérer les situations de stress ou d’autres problèmes personnels.

O

Les os et les articulations sont des éléments de l’appareil locomoteur. Ensemble, ils représentent environ 14 % du poids corporel. Si les os ont plutôt un rôle de soutien, les articulations sont des charnières flexibles qui nous permettent de bouger.

Les os protègent également les organes internes et produisent, à l’intérieur de la moelle osseuse, différents composants essentiels du sang. D’où toute l’importance de protéger os et articulations de maladies dégénératives comme l’ostéoporose ou l’arthrose – et sans attendre d’être âgé.

Pour garder des os et des articulations en bonne santé, il est indispensable de bouger suffisamment. Les sports doux comme la marche, le vélo ou la natation sont particulièrement recommandés. Une alimentation équilibrée permet en outre d’apporter aux os et articulations les micronutriments nécessaires à leur régénération.

Des symptômes qui ressemblent à ceux de la grippe, avec une différence de taille : fièvre, frissons, maux de tête, malaise général, puis joues de hamster. Dès que les joues gonflent et deviennent douloureuses, les oreillons peuvent être le facteur déclenchant. Cette maladie infantile autrefois fréquente est généralement tout à fait bénigne chez les enfants, alors que des complications peuvent survenir chez les adultes. Chez les hommes, une inflammation des testicules se développe dans 30 % des cas.

La maladie, transmise par gouttelettes, dure généralement 16 à 18 jours et ne peut pas être traitée directement. Les symptômes qui l’accompagnent peuvent toutefois être atténués par des médicaments. En raison du risque de complications, l’OFSP recommande la vaccination, qui fait partie des vaccinations de base en Suisse.

Un orgelet est une glande sébacée enflammée et douloureuse localisée sur le bord de la paupière. La plupart du temps, il est d’origine bactérienne. Au bout de quelques jours, la glande sébacée s’ouvre d’elle-même, libérant ainsi les agents pathogènes, le sébum accumulé et les impuretés. Ce processus peut être accéléré en appliquant une compresse humide et chaude sur l’œil fermé. Différentes pommades permettent aussi de faire mûrir l’orgelet.

Afin d’éviter les orgelets, une hygiène rigoureuse du visage et des mains s’impose. Les inflammations récurrentes de la paupière peuvent être le signe d’une faiblesse du système immunitaire. Dans ce cas, il est recommandé de consulter la ou le médecin de famille afin d’exclure toute maladie systémique comme le diabète.

La densité osseuse diminue avec l’âge. En conséquence, les os perdent de leur stabilité et deviennent plus fragiles. Ce processus de vieillissement naturel est appelé ostéoporose. Les femmes sont plus souvent touchées que les hommes par ce problème, surtout après la ménopause en raison de la diminution du taux d’œstrogènes, l’hormone qui stimule la formation des os. L’absence d’œstrogènes après la ménopause a pour effet de réduire la masse osseuse.

L’ostéoporose est dangereuse, car lorsqu’elle a atteint un stade avancé, les os peuvent se briser sans qu’il n’y ait de blessures graves, par exemple suite à une chute. Même une toux peut représenter une menace pour la colonne vertébrale.

Des soins préventifs complets prennent alors tout leur sens : une activité physique modérée stimule la régénération des os tout en favorisant le développement des muscles, lesquels réduisent la pression sur le squelette. Enfin, le calcium et la vitamine D peuvent contribuer à la formation des os. Cependant, un approvisionnement régulier en vitamine D est nécessaire, car le corps ne peut pas en produire suffisamment en dehors de l’été.

P

Il n’est peut-être pas aussi connu que le cœur, les poumons ou le cerveau, mais le pancréas exerce des fonctions importantes dans le corps. Il produit un suc digestif qui décompose les molécules alimentaires, permettant ainsi au corps de mieux absorber les nutriments. En outre, c’est ici, dans les îlots de Langerhans, que sont produites les hormones qui régulent la glycémie: l’insuline et le glucagon. Si le pancréas entre en hypothyroïdie, il ne peut plus remplir ces fonctions importantes, d’où un impact important sur la digestion: les nutriments n’étant pas correctement absorbés, un déséquilibre nutritionnel s’ajoute aux ballonnements, nausées, diarrhées, vomissements ou douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen dus à une inflammation. Si l’insuffisance pancréatique concerne la production d’hormones, un diabète se développe généralement, car il n’y a pas assez d’insuline disponible pour réguler la glycémie.

Poux, puces et punaises font partie de ces parasites qui se nourrissent de sang. Tout le monde peut en être victime : une infestation n’a rien à voir avec un manque d’hygiène ou la propreté du logement.

Les poux se cachent dans la chevelure et il faut des insecticides sous forme de spray ou de lotion pour les en déloger. Ils ne peuvent survivre que quelques heures sans repas sanguin. Il n’est donc pas impératif de traiter les vêtements et le linge de lit.

Les puces et les punaises ne viennent sur les personnes que pour se nourrir et se cachent dans les meubles le reste du temps. Les puces peuvent également être éradiquées à l’aide de pesticides et elles ne survivent pas à la machine à laver (à partir de 60 °C). En cas d’infestation de punaises en revanche, il faut faire appel à un service de lutte antiparasitaire professionnel.

Les huiles peuvent apporter de précieux nutriments à la peau et la protéger contre le dessèchement. Les huiles elles-mêmes n’hydratent pas la peau, mais elles l’aident à moins perdre d’humidité. C’est pourquoi il est recommandé, en cas de peau sèche, de l’hydrater au préalable, par exemple avec un sérum contenant de l’acide hyaluronique. Les huiles corporelles peuvent être simplement appliquées sur la peau encore humide après la douche. Les huiles particulièrement adaptées sont l’huile d’onagre, l’huile de chanvre et l’huile de cumin, dont l’efficacité a été confirmée par des études en cas de maladies cutanées inflammatoires chroniques.

La qualité des huiles pour les soins de la peau est très importante: elles doivent être exemptes de parfums artificiels, de colorants ou d’additifs synthétiques, pressées à froid et emballées de manière opaque et disposer d’un label de qualité.

On appelle cellulite les petits capitons graisseux qui se dessinent dans le tissu conjonctif de la peau. Elle s’observe surtout chez les femmes, car leur peau n’a pas la même structure que celle des hommes et que les œstrogènes (hormones sexuelles féminines) stimulent la dégradation du collagène qui assure son élasticité.

La cellulite est souvent un problème héréditaire et n’est pas nécessairement un signe de surpoids. Celui-ci influence toutefois l’étendue du problème. Le stress, ainsi que le manque d’exercice et de sommeil sont d’autres facteurs de risque.

La cellulite ne représente aucun danger pour la santé mais est jugée inesthétique. La première mesure pour la combattre est l’activité physique, qui raffermit la peau et assure sa bonne irrigation. On évitera aussi les facteurs de risque. Les crèmes et autres produits à usage externe peuvent être utilisés en complément.

La peau est non seulement le plus grand organe du corps, mais aussi son manteau protecteur. Sa texture est fortement influencée par des conditions intérieures et extérieures comme les hormones, la météo ou le contact avec des produits chimiques. Si le taux d’hydratation des couches supérieures de la peau descend en dessous de 10 %, celle-ci se craquelle. Une conséquence peu esthétique et désagréable qui empêche la peau d’exercer sa fonction de protection.

Nettoyez la peau sèche uniquement avec une lotion nettoyante au pH neutre et de l’eau tiède. Appliquez ensuite un soin protecteur et hydratant pour empêcher la déshydratation. Les émulsions eau dans huile avec une teneur élevée en lipides sont l’idéal.

Le cerveau a tendance à rendre les idées noires et les émotions négatives plus importantes qu’elles ne le sont en réalité. Si les humeurs sombres persistent, elles peuvent avoir un effet négatif sur les hormones et le système immunitaire, et la médecine les associe désormais même à des maladies chroniques, des douleurs et des cancers. C’est pourquoi il est si important de réguler consciemment les émotions négatives.

Pour ce faire, il suffit de reconnaître ces pensées, de décider consciemment de rester calme et de se concentrer ensuite sur quelque chose de positif ou sur le moment présent. C’est ainsi qu’il est possible de se défaire partiellement de ce schéma de pensée. Des exercices de relaxation et de respiration ainsi que de la musique apaisante quelques heures avant d’aller se coucher peuvent également aider à se débarrasser des ruminations et à faire ralentir le cerveau.

Si vous voulez perdre du poids, oubliez les régimes limités dans le temps. Un changement brutal d’alimentation stresse l’organisme et la privation affecte le moral. En conséquence, l’organisme a tendance à stocker davantage les graisses – sous l’influence d’une hormone appelée cortisol. Surtout si l’on recommence à manger comme avant après la période de régime.

Mieux vaut adapter son alimentation sur la durée, en réduisant progressivement le sucre et les graisses. Il est aussi intéressant de stimuler les dépenses énergétiques en augmentant l’activité physique. On réduit ainsi non seulement le stockage de réserves mais on améliore aussi l’élasticité de la peau, qui s’adapte mieux au changement de corpulence.

Il vaut aussi la peine de miser sur les exercices de relaxation : le yoga et la méditation réduisent le niveau de stress et jouent un rôle positif sur l’équilibre hormonal. Un corps détendu a moins tendance à faire des stocks et il est donc plus facile de perdre du poids.

La chute de cheveux héréditaire est l’une des causes les plus fréquentes de perte de la chevelure principale. Elle peut survenir dès le plus jeune âge et est plus fréquente chez les hommes. L’œstrogène, l’hormone sexuelle féminine, protège les cheveux. Ce n’est que lorsque la production d’hormones se modifie pendant la ménopause que les femmes sont elles aussi de plus en plus touchées par la chute de cheveux héréditaire.

La perte de cheveux est due à une combinaison de gènes dont l’interaction a un effet négatif sur les cheveux: ils deviennent plus sensibles à certains métabolites et meurent prématurément.

La perte de cheveux héréditaire ne peut pas être stoppée. Seule une transplantation peut permettre d’obtenir une nouvelle chevelure. Par la suite, il faut toutefois continuer à entretenir les cheveux restants afin qu’ils ne s’éclaircissent pas autour de la greffe.

C’est si vite arrivé: un faux pas, un trébuchement, une chute et on s’écorche le genou. Ce genre de mésaventure et d’autres petits accidents se produisent lors d’excursions ou de randonnées. Pour pouvoir soigner rapidement les blessures, il est toujours recommandé d’avoir sur soi une petite pharmacie d’urgence. Mais que faut-il y mettre?

Il faut absolument une protection solaire, un spray anti-tiques et un produit contre les piqûres d’insectes, un spray désinfectant, des pansements et des compresses de gel avec des bandes de fixation, ainsi que des poches de froid et des gants à usage unique. Pour ceux qui ne souhaitent pas constituer cet ensemble eux-mêmes, il est possible d’acheter des pharmacies de voyage ou d’excursion, conditionnées dans un format de poche pratique.

Ils nous portent tout au long de la vie et constituent la base stable de l’appareil locomoteur : les pieds. C’est justement le mouvement qui maintient les pieds en bonne santé. Les personnes qui passent beaucoup de temps assises pendant la journée risquent des raccourcissements musculaires et des déformations, qui peuvent toutefois être contrecarrés par une gymnastique des pieds sous la table et des promenades régulières. Que ce soit pour une promenade, une randonnée ou un jogging, une bonne chaussure est essentielle pour le sport et la vie quotidienne. L’idéal est que le pied ne soit pas à l’étroit, qu’il y ait environ un doigt de large au niveau du talon et que la semelle soit ferme avec un bon amorti et qu’elle se déroule facilement. Ainsi, les pieds et les mollets sont déjà étirés pendant la marche normale et assurent une plus grande mobilité de la cheville.

En été, tout le monde est concerné, les uns plus que les autres : piqûres et morsures d’insectes. Les démangeaisons, rougeurs et gonflements sont gênants, mais la plupart du temps, ils ne sont pas du tout dangereux tant qu’il n’y a pas d’allergie ou que la gorge et le pharynx ne sont pas touchés.

En règle générale, des remèdes maison peuvent déjà atténuer les symptômes: le refroidissement permet de maîtriser l’enflure, les oignons et le vinaigre aident à soulager les démangeaisons et les cataplasmes de chou blanc ont un effet anti-inflammatoire. Il existe en outre de nombreuses préparations médicales qui atténuent la douleur et les démangeaisons et préviennent une inflammation. Les guérisseurs de piqûres d’insectes se sont également révélés extrêmement efficaces, car ils décomposent partiellement le venin d’insecte par la chaleur et empêchent la libération d’histamine, responsable des démangeaisons.

Un couteau qui glisse, des écorchures sur le genou après une chute : parfois, un pansement ne suffit pas. Pour favoriser la guérison de façon optimale, réalisez les premiers soins rapidement, mais surtout correctement.

Un pansement spray protège les contusions lorsque la peau est irritée, sans plaie ouverte. Les plaies ouvertes doivent rester au sec : les petites égratignures sèchent à l’air libre, tandis qu’un pansement stérile accélère la guérison des plaies plus étendues. Nettoyez et désinfectez les coupures au préalable.

Un bandage compressif stoppera les saignements plus importants. Si le saignement persiste ou en cas de fortes douleurs persistantes, consultez un médecin.

Le rhume des foins entraîne des restrictions considérables dans la vie quotidienne des personnes concernées, qui se sentent même souvent malades et ne peuvent se concentrer. Quelques astuces simples permettent d’atténuer les symptômes:

  • Aérer le soir: à partir de 23 heures et pendant la nuit, la concentration de pollen dans l’air est plus faible. En revanche, les fenêtres devraient rester fermées, surtout le matin. Les grilles anti-pollen aident également.
  • Les automobilistes ne devraient utiliser la ventilation que si leur voiture est équipée d’un filtre anti-pollen. Les cyclistes protègent leurs yeux du pollen en portant des lunettes de soleil. Les masques respiratoires, que presque tout le monde a de toute façon maintenant à la maison, filtrent facilement le pollen dans l’air.
  • Sur le lieu de travail, les plantes naturelles, aussi belles soient-elles, devraient être totalement évitées pendant la période du rhume des foins.
  • Il vaut mieux ne pas faire sécher les vêtements dans le jardin, mais dans l’appartement, pour éviter que le pollen ne s’incruste dans les tissus. Pour garder la chambre à coucher propre, il est préférable de mettre et d’enlever les vêtements portés dans une autre pièce.
  • Comme le pollen s’accroche volontiers dans les cheveux, il faut se les laver tous les soirs pour éviter que des particules ne se retrouvent dans le lit.

Le poids est un sujet récurrent et une source d’inconfort, en particulier pour les femmes. 60 à 70% des filles déclarent ne pas être satisfaites de leur poids. L’élément fatal: l’insatisfaction provient souvent de l’idéalisation, sur les plateformes de médias sociaux et dans la publicité, d’une image corporelle qui, d’un point de vue médical, se situe en dessous du poids idéal. Mais il est bien plus important d’avoir un poids de confort individuel plutôt qu’un chiffre précis sur la balance, qui n’est souvent pas du tout adapté au corps.

Deux questions permettent de déterminer si l’on est en présence d’un trouble alimentaire:

  1. combien de temps par jour se préoccupe-t-on de son alimentation et de sa silhouette? De 30 à 70% du temps, c’est déjà l’indication d’un comportement alimentaire perturbé; à plus de 80%, il s’agit généralement d’un trouble alimentaire.
  2. La capacité à apprécier la nourriture, le temps de travail et les relations sont-ils influencés négativement par le sujet?

Il existe de nombreuses offres d’aide en ligne et il est conseillé de se confier à un ami ou à un proche.

Ozone, particules fines, dioxyde d’azote : l’air ambiant contient de nombreux polluants dont la concentration varie selon l’heure du jour, la saison et le lieu où l’on se trouve. Ainsi, la concentration de l’ozone dans l’air est plus faible le matin que le soir. Les particules fines sont plus denses en hiver à cause du chauffage, et les oxydes d’azote sont émis surtout dans les zones où le trafic routier est dense.

La pollution est dangereuse pour la santé. Elle provoque des maladies respiratoires mais accroît aussi le risque de maux de tête, de maladies cardiovasculaires et de déficits cognitifs. Pour s’en prémunir, chacun devrait limiter sa propre production de polluants (par ex. chauffage et véhicules à moteur individuels). Le passage dans les lieux de forte circulation automobile devrait être évité, ou du moins abrégé.

Peu importe qu’il s’agisse d’enfants qui jouent ensemble ou d’adultes posant pour un selfie : dès que les têtes se collent, les poux peuvent se propager. Ces petits parasites s’accrochent aux cheveux et se nourrissent de sang. Le système immunitaire réagit par d’intenses démangeaisons au niveau des zones de peau touchées.

Pour découvrir si les démangeaisons sont effectivement dues à des poux, il faut s’armer d’un peigne à poux, dont les dents très serrées permettent de piéger les petites bêtes et leurs œufs, les lentes. Le passage du peigne à poux ne suffit toutefois pas à se débarrasser du problème : différents sprays et après-shampoings viendront à bout de l’infestation. À condition que toutes les personnes en contact étroit avec la personne touchée soient également traitées pour éviter une nouvelle infestation.

L’automne est souvent synonyme de saison des poux: c’est en effet à l’école et à la crèche que les têtes entrent en contact après les vacances et qu’on assiste à de véritables vagues d’infestation par ces petites bêtes nuisibles. Il est toutefois possible de réduire le risque d’infestation par les poux.

Comme les parasites se transmettent d’une tête à l’autre, il est préférable d’attacher les cheveux longs pour ne pas créer de ponts. Rien de ce qui est en contact avec la tête, comme les bonnets, les brosses, les écharpes et les ustensiles de soin, ne doit être partagé. Même sans soupçon, mieux vaut passer régulièrement le peigne à lentes dans les cheveux, ce qui, certes, n’est pas un moyen préventif, mais permet de détecter une infestation à temps et de la traiter rapidement.

La presbytie n’est pas une maladie à proprement parler. Il s’agit d’une altération de la vue liée à l’âge qui débute au cours de la deuxième moitié de la vie. En vieillissant, le cristallin de l’œil perd son élasticité. Les muscles oculaires ne sont plus à même d’effectuer une « mise au point » suffisante. La vue de près s’en trouve altérée. La plupart du temps, les personnes concernées constatent cette perte insidieuse d’acuité visuelle lorsqu’elles lisent le journal ou utilisent leur téléphone portable. La vision devenant physiquement astreignante, des douleurs oculaires et des maux de tête se produisent souvent.

Le processus de presbytie ne peut pas être stoppé. En revanche, la déficience visuelle peut être compensée par des aides telles que les lunettes et les lentilles de contact, voire faire l’objet d’une intervention chirurgicale.

Les rides sont généralement la conséquence d’une exposition excessive au rayonnement solaire pendant une période prolongée. Sous l’effet de la lumière du soleil, la peau se déshydrate. Qui plus est, les ultraviolets affaiblissent le tissu conjonctif responsable de l’élasticité de l’épiderme.

Pour prévenir l’apparition de rides, il est essentiel de prendre un soin particulier de sa peau. Matin et soir, elle doit être débarrassée des impuretés et du sébum. Les gommages réguliers éliminent les cellules mortes. La crème de jour doit avant tout hydrater (par exemple en exploitant les propriétés de l’acide hyaluronique) et contenir des antioxydants agissant contre le stress oxydatif comme les vitamines C et E, la coenzyme Q10 ou le niacinamide. Très important : elle doit aussi offrir une protection contre les UV.

C’est pendant la nuit que la peau se régénère. Le processus peut être accéléré par une crème à base de vitamine A ou de peptides. L’acide lactobionique et les phytohormones stimulent la production de collagène, une protéine qui préserve l’élasticité et la fermeté de la peau.

Le printemps est enfin arrivé et, avec lui, les températures chaudes qui nous incitent à sortir. Même s’il ne fait pas encore très chaud et que quelques nuages ornent encore le ciel, le soleil est déjà très puissant et il n’est pas rare qu’il provoque les premiers coups de soleil de l’année. Il convient donc de bien se protéger, même lorsque les températures sont douces, en respectant les trois règles suivantes:

  • Crème solaire à emporter – il faudrait toujours avoir un petit flacon dans le sac à dos ou dans la poche, de préférence avec un FPS 30; au bord de l’eau ou en montagne, mieux vaut un FPS 50.
  • Si des expositions au soleil sont planifiées en début et en fin de journée, la peau peut se réhabituer progressivement au soleil après la pause hivernale.
  • Même par temps nuageux, les rayons UV peuvent endommager les yeux. Les chapeaux et les lunettes de soleil avec protection contre les UV offrent une protection.

Les probiotiques sont des micro-organismes – bactéries et levures – qui sont apportés à l’organisme par l’alimentation pour supplémenter la flore intestinale. Ils sont censés stimuler le système immunitaire et affaiblir les bactéries nuisibles en les privant de nourriture ou en produisant de l’acide lactique. Cela protège l’intestin contre les agents pathogènes.

La flore intestinale est constituée de millions de micro-organismes qui favorisent la digestion et éliminent les parasites en tant que composants du système immunitaire. La flore intestinale pèse au total environ deux kilogrammes. Les probiotiques, que l’on trouve principalement dans les aliments fermentés tels que le fromage, les yaourts et la choucroute, peuvent être utilisés pour modifier la colonisation naturelle de l’intestin. La flore intestinale étant constamment éliminée, les probiotiques doivent être apportés régulièrement pour avoir un effet.

Une trop longue exposition à la lumière du soleil accélère le vieillissement de la peau et accroît le risque de cancers cutanés (mélanomes ou non). Le choix d’une protection solaire adéquate est d’autant plus important. Pendant les heures de fort ensoleillement, il est conseillé de rester à l’intérieur, ou tout au moins de se mettre à l’ombre, afin de protéger la peau contre les rayons ultraviolets (UV).

La protection cutanée passe par le port de vêtements résistants aux UV et par l’application d’un écran solaire dont l’indice de protection correspond au phototype, renouvelée régulièrement pour que la crème garde son efficacité.

Les zones sensibles – le nez, les oreilles et le sommet du crâne – méritent une attention particulière. Important: la crème solaire doit être étalée sur la peau sans masser. Un chapeau ou un foulard protègeront le cuir chevelu.

Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau, à évolution généralement chronique, qui est ponctuée de crises. Il est caractérisé par des éruptions cutanées prurigineuses aux contours bien délimités, recouvertes de squames argentées.

Le psoriasis n’est pas contagieux. Il peut être héréditaire ou exprimer une réaction auto-immune de la peau. Le stress, les fluctuations hormonales (par exemple à la puberté, au cours du cycle ou durant la ménopause) et les irritations cutanées sont considérés comme des éléments déclencheurs de poussées.

Cette maladie est incurable, mais un traitement personnalisé de la peau à l’aide de crèmes anti-inflammatoires permet de la contrôler efficacement. Par ailleurs, il importe d’éviter les agents et facteurs identifiés comme pouvant déclencher ou aggraver le psoriasis, par exemple grâce à une gestion du stress et une adaptation de l’alimentation.

R

La rhinite est une inflammation de la muqueuse nasale. Une rhinite aiguë survient le plus souvent dans le contexte d’un refroidissement ou d’une autre maladie infectieuse. Des polypes, une déviation de la cloison nasale, les plats épicés, les changements de température ou le stress peuvent favoriser l’inflammation. Les allergies ou un déficit immunitaire peuvent provoquer une rhinite chronique.

La muqueuse nasale irritée par l’inflammation produit des quantités excessives de sécrétions, qui s’épaississent et peuvent obstruer le nez. Ces mucosités sont un milieu idéal pour le développement des bactéries et des virus ; les personnes touchées doivent donc veiller à une hygiène des mains rigoureuse pour ne pas propager ces agents pathogènes.

La rhinite se traite en fonction de sa cause. Le plus souvent, elle disparaît au bout de quelques jours. Différents médicaments et remèdes maison peuvent toutefois aider à dégager le nez et à faciliter la respiration. Si le problème persiste ou si d’autres symptômes comme une fièvre surviennent, il faut consulter.

Le rhume est l’une des maladies les plus fréquentes des voies respiratoires. Déclenché par différents virus, il enflamme les muqueuses des voies respiratoires supérieures. Les symptômes typiques du rhume sont la toux, le nez qui coule et l’enrouement. La fièvre est plus rare.

Contrairement à la grippe, les symptômes du rhume ne s’installent que lentement. En cas de fièvre, l’évolution est généralement bénigne. Néanmoins, le rhume ne doit pas être sous-estimé: d’une part, les virus peuvent se poser sur les bronches, d’autre part, une inflammation des sinus ou de l’oreille moyenne peut se produire.

Un rhume disparaît généralement dans les deux semaines. La guérison peut être facilitée de différentes manières. Ainsi, différents médicaments et remèdes maison sont utilisés en fonction des symptômes. En tout cas, les personnes concernées doivent se ménager pendant le processus de guérison car leur système immunitaire est affaibli pendant cette période.

Arbres, graminées et autres plantes : de janvier à l’automne bien entamé d’innombrables pollens sont en suspension dans l’air. En Suisse, une personne sur cinq souffre d’une allergie aux pollens qui se manifeste par une inflammation de la muqueuse nasale et de la conjonctive. L’allergie au pollen – ce qu’on appelle couramment le « rhume des foins » – affecte souvent fortement la qualité de vie. Les symptômes oculaires et nasaux peuvent s’accompagner d’une agitation intérieure et de troubles du sommeil et de la concentration.

Les médecines conventionnelle et complémentaires offrent de multiples possibilités de traitement. Par ailleurs, de nombreuses petites astuces peuvent permettre aux personnes allergiques d’échapper le plus possible aux pollens.

En général, le rhume est provoqué par une inflammation des muqueuses nasales. Bien qu’inconfortable, il a en réalité un usage pratique : les muqueuses produisent davantage de sécrétions liquides pour évacuer le nombre croissant d’agents pathogènes. Avec le temps, les muqueuses gonflent, les sécrétions s’épaississent et le nez se bouche. En règle générale, le rhume disparaît de lui-même en une semaine.

Renifler plutôt que se moucher est bon pour la santé, car les agents pathogènes sont avalés et tués dans l’estomac. Une hydratation suffisante, les douches nasales, les sprays et les inhalations limitent les douleurs et favorisent la guérison.

Les ronflements produisent du bruit, car les voies respiratoires sont rétrécies et l’air inspiré fait vibrer le voile du palais. Leurs causes sont variées : une malformation congénitale de la paroi nasale, des polypes, un surpoids qui affecte aussi les voies respiratoires…

Mais les ronflements peuvent aussi signaler une maladie plus grave ou y conduire. À court terme, ils affectent la qualité du sommeil, et donc les performances et la concentration. Les ronflements peuvent aussi être pénibles pour le partenaire. À moyen terme, les ronflements favorisent souvent l’apnée du sommeil (pauses respiratoires), qui augmente le risque de maladies cardiaques.

C’est pourquoi un avis médical s’impose pour en déterminer la cause et en venir à bout. Pour cela, le port d’une orthèse dentaire (gouttière) suffit souvent. Parfois, il faut opérer pour éliminer les polypes ou supprimer d’autres obstacles.

La rosacée est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui se manifeste sur le visage. Elle se manifeste d’abord par des rougeurs de la peau, puis par des modifications vasculaires, des vésicules et des nodules. Les personnes touchées souffrent de démangeaisons et de douleurs lancinantes, et les marques visibles sur la peau peuvent également avoir un effet stigmatisant.

La rosacée se manifeste par poussées qui peuvent être déclenchées par divers stimuli environnementaux tels que les rayons UV ou la chaleur. Parmi les autres facteurs de risque figurent l’alcool, le stress, le café et certains ingrédients contenus dans les médicaments ou les produits de soins pour la peau.

Aucun remède n’existe contre la rosacée. Cependant, il est possible de contrôler la maladie en évitant les facteurs déclenchants connus et à l’aide de médicaments à usage interne ou externe.

La rougeole est considérée comme une maladie infantile typique : L’infection virale se produit par contact avec les sécrétions rhino-pharyngées de personnes infectées, par exemple lorsque celles-ci toussent ou partagent leurs couverts.

La rougeole se manifeste par plusieurs poussées de fièvre, une langue blanchâtre et des taches rouges qui se forment sur la peau. Les personnes atteintes de la rougeole doivent se ménager et, si nécessaire, prendre des médicaments contre la fièvre. La rougeole guérit généralement en quelques jours. Toutefois, des complications peuvent également survenir si l’infection conduit à une infection de l’oreille moyenne, du cerveau ou des poumons. Pour éviter une évolution grave de la maladie ou des séquelles tardives, il faut se faire vacciner.

S

Dans la plupart des cas, les saignements de nez sont bénins. Ils surviennent lorsque la muqueuse nasale est irritée et que les vaisseaux nasaux sont lésés. Cela se produit par exemple lorsque l’on éternue violemment, que l’on fait une chute sur le nez ou que l’on se cure le nez.

Pour stopper le saignement, l’application d’une compresse froide sur la nuque ou sur la racine du nez est efficace. Les ailes du nez doivent être légèrement pincées, mais pas obturées avec un mouchoir : Lorsque l’on retire le mouchoir, le vaisseau endommagé risque d’éclater à nouveau.

Pour éviter les nausées et le risque d’étouffement, penchez toujours la tête vers l’avant en cas de saignement de nez. Ainsi, le sang s’écoule et la gravité de l’hémorragie peut être mieux évaluée.

Si des saignements de nez surviennent plusieurs fois par semaine pour des raisons invisibles, il convient de consulter un médecin afin d’exclure une maladie systémique.

La sclérose en plaques est l’une des maladies auto-immunes les plus fréquentes du système nerveux. Elle survient généralement par poussées et entraîne une incapacité progressive à se mouvoir via des troubles de la sensibilité, des défauts visuels et une paralysie progressive.

Les causes concrètes de la maladie ne sont pas encore claires. Toutefois, des facteurs génétiques, une carence en vitamine D et la consommation de tabac peuvent déclencher la sclérose en plaques. D’autres facteurs, tels que l’hypertension, l’obésité et l’hypercholestérolémie, influencent la gravité de l’évolution de la maladie.

La sclérose en plaques est traitée par des médicaments anti-inflammatoires. Il est impossible de faire un pronostic fiable sur l’évolution individuelle de la maladie au début du traitement. Les préparations actuellement utilisées permettent toutefois d’empêcher la progression de la maladie.

C’est un fait : plus nous vieillissons, plus nos pieds sont secs. La toilette excessive et l’abus de bains de soleil malmènent aussi la peau. La sécheresse des pieds peut également être symptomatique d’une maladie systémique comme le diabète ou d’une hypothyroïdie.

Quand la peau perd son film protecteur naturel, les pieds s’assèchent. Parfois très douloureuses, les crevasses et les gerçures qui en résultent ouvrent grand la porte aux germes tous azimuts.

L’application d’une crème hydratante permet d’éviter ce scénario catastrophe. Pour un confort optimal des pieds, la température ambiante doit être régulée et l’air doit être suffisamment humide. Il est en outre essentiel d’identifier la cause de la sécheresse cutanée et, le cas échéant, d’utiliser des produits plus doux pour les soins les pieds.

Le film lacrymal protège les yeux de corps étrangers comme la poussière et alimente l’intérieur de notre organe de la vue en nutriments. Un air sec – dû au chauffage ou à la climatisation – ou les courants d’air peuvent réduire l’épaisseur du film lacrymal. Avec pour conséquences des démangeaisons, une sensation de brûlure et des rougeurs. Quand on cligne moins souvent des yeux, par exemple lors du travail sur ordinateur, ces mêmes symptômes peuvent apparaître, car le film lacrymal n’est pas renouvelé assez souvent.

En cas de sécheresse oculaire, vous pouvez utiliser des larmes artificielles qui viendront renforcer le film lacrymal naturel. Les produits sans conservateurs sont particulièrement bien tolérés.

Veillez en outre à travailler dans un climat ambiant agréable en assurant un taux d’humidité suffisant. Si vous travaillez sur ordinateur, faites régulièrement des pauses pour reposer vos yeux.

Les yeux brûlent et sont fatigués, il faut beaucoup cligner des yeux, la vision est floue et regarder l’écran devient une torture – tous ces signes sont des signes de sécheresse oculaire. Il ne faut pas se torturer au quotidien, il existe quelques remèdes maison qui soulagent rapidement et ont un effet préventif.

La chaleur fait du bien aux yeux, par exemple avec un gant de toilette chaud et humide ou un sachet de thé. Pour humidifier suffisamment les yeux pendant le travail sur écran, il faut toujours regarder au loin, cligner beaucoup des yeux et boire suffisamment. Une bonne humidité de l’air et des gouttes pour les yeux sont également utiles pour lutter contre la sécheresse. Les yeux se reposent d’ailleurs le mieux lorsqu’ils sont fermés, c’est pourquoi les phases de repos doivent être suffisamment longues. Une sieste peut également s’avérer utile.

De nombreux facteurs causent une sécheresse oculaire : non traitée, elle peut entraîner une inflammation de la cornée dans les cas les plus graves. Un patient sur deux se plaint de sécheresse oculaire auprès de son ophtalmologue, et les femmes sont les plus touchées.

Des substituts lacrymaux permettent de lutter contre la sécheresse : ils humidifient l’œil et stabilisent le film lacrymal. Les symptômes sont alors atténués et le patient est soulagé. Les gouttes agissent seulement sur les symptômes : une consultation chez le médecin est recommandée pour trouver les causes d’une sécheresse persistante.

Après la ménopause, une femme sur deux souffre de sécheresse vaginale. La faute aux œstrogènes, ces hormones qui régulent notamment l’irrigation de la muqueuse vaginale. Quand la production d’œstrogènes diminue avec l’âge, le vagin se dessèche. Les rapports sexuels peuvent alors être douloureux, ce qui réduit la libido et peut affecter le partenaire.

Le traitement de la sécheresse vaginale passe par l’administration provisoire ou prolongée d’hormones (œstrogènes et progestatifs). Dans l’alternative, on peut aussi se tourner vers les graines de lin, qui stimulent l’activité de la muqueuse vaginale. Un gel lubrifiant peut être utilisé en complément pour hydrater le vagin.

Pour protéger les muqueuses, on optera en outre pour un soin intime doux.

Les femmes devraient palper régulièrement leurs seins à titre préventif – cela ne prend pas longtemps et devient vite une routine. Même si l’on découvre quelque chose, ce n’est pas une raison pour paniquer, la plupart des modifications ainsi constatées ne sont pas malignes.
Tout d’abord, on regarde les seins de face et de côté, les bras pendants : La forme a-t-elle changé ? Les mamelons sont-ils toujours de la même couleur et ne présentent-ils pas de rougeurs ? Les seins bougent-ils de manière régulière lorsque les bras sont levés et abaissés ? Y a-t-il des bosses, des creux ou d’autres modifications de la peau ? Ensuite, on procède à la palpation : pour ce faire, palper chaque sein individuellement avec des doigts plats en effectuant systématiquement des mouvements circulaires de plus en plus petits jusqu’à l’aréole et en effleurant la paroi mammaire depuis l’aisselle pour voir si des nodules y sont perceptibles. Ensuite, comprimer légèrement le mamelon pour vérifier l’absence de sécrétions.

Les sels de Schüssler ont un effet bénéfique sur de nombreux troubles, aussi peuvent-ils atténuer des symptômes et améliorer les capacités. Comme le pensait le Dr Wilhelm Heinrich Schüssler, les minéraux fortement dilués sont mieux absorbés par le corps et contribuent à normaliser l’équilibre minéral.

Les sels de Schüssler sont particulièrement appréciés en cas de rhume, de troubles du sommeil et de stress, ainsi que de problèmes musculaires, ligamentaires et tendineux. Ils peuvent être pris par toute la famille et dans toutes les situations de la vie. Même si la prise de sels de Schüssler ne pose généralement aucun problème, il faut toujours demander conseil pour trouver la bonne composition, surtout si des médicaments ont déjà été prescrits par un médecin ou en présence de symptômes non spécifiques.

Le sel est un cristal très polyvalent, qui a parfois mauvaise réputation. Minéral vital, il peut être bénéfique pour la santé, mais sa consommation excessive nuit à l’organisme. Une règle de base s’applique ici: moins, c’est mieux.

Une carence en sodium, qui touche particulièrement les sportifs et les personnes souffrant de maladies rénales ou intestinales, se manifeste par des maux de tête, des douleurs et crampes musculaires ou des vertiges. Mais un excès de sodium est plus nocif qu’une carence: cela augmente le risque d’hypertension et donc de maladies cardiovasculaires et rénales. L’OMS recommande de ne pas consommer plus de cinq grammes de sel par jour. Attention également aux pièges à sel que sont la charcuterie, les biscuits, les petits pains et les plats préparés, qui entraînent vite une augmentation de sa consommation. Les personnes qui cuisinent elles-mêmes principalement avec des ingrédients frais font le bon choix.

La plupart du temps, la sinusite est une complication du rhume. Il s’agit d’une réaction inflammatoire – souvent d’origine virale, plus rarement d’origine bactérienne – qui se produit dans un ou plusieurs sinus. En enflant, les muqueuses congestionnent les cavités des os de la face et du crâne, favorisant l’apparition de maux de tête et d’une sensation de pression derrière le front. L’odorat peut aussi être altéré.

Dans la plupart des cas, l’inflammation des sinus disparaît spontanément. Les inhalations et les remèdes expectorants – parmi lesquels les sprays nasaux – permettent d’accélérer le processus. Si l’inflammation persiste, la consultation d’un oto-rhino-laryngologiste est impérative afin d’éviter toute propagation vers les oreilles, les orbites oculaires et le cerveau. Pour prévenir les sinusites, il convient de veiller à ce que les muqueuses nasales soient bien humidifiées, par exemple en s’assurant que l’humidité de l’air est adéquate.

Les produits anti-âge visent à faire obstacle aux facteurs de risque du vieillissement cutané. Il s’agit notamment d’éviter le stress oxydatif, qui est principalement causé par une surexposition à la lumière du soleil. À cette fin, il est recommandé d’utiliser une crème de jour enrichie d’un filtre contre le rayonnement ultraviolet (UV).

Pour hydrater la peau, il est important de boire en suffisance. Les soins à base d’acide hyaluronique et d’acides gras oméga-6 attirent et fixent l’eau dans les couches supérieures de la peau, permettant ainsi de la raffermir. Une alimentation équilibrée favorise la régénération cutanée.

En revanche, le sucre, la nicotine et l’alcool doivent être consommés avec grande modération, car ils accélèrent le vieillissement de la peau. C’est également le cas du manque de sommeil et d’exercice, qu’un mode de vie sain permet de prévenir efficacement.

La peau subit de multiples agressions pendant la journée et se régénère la nuit. Ce processus naturel peut être soutenu par des soins appropriés, qui atténueront les signes de vieillissement de la peau. Ils renforceront également ses défenses naturelles et donc sa santé.

Le matin, il est recommandé de nettoyer la peau scrupuleusement pour éliminer l’excès de sébum produit pendant la nuit. Les produits nettoyants et ceux appliqués ensuite pour soigner la peau doivent être adaptés à son type. En règle générale, il est conseillé d’utiliser des produits hydratants pour la journée. Pendant la saison froide, un soin relipidant préservera l’élasticité et la tonicité de la peau.

Le soir, il s’agit de débarrasser la peau de la poussière, des résidus de maquillage et des cellules mortes à l’aide d’un nettoyage intensif. Les soins consécutifs contiendront idéalement des nutriments importants pour la régénération cutanée.

Nos mains sont soumises à de nombreuses sources d’irritation au quotidien. Car elles sont amenées à toucher des matières rugueuses ou des outils ou produits nettoyants irritants. Un air très sec ou des températures très froides peuvent aussi mettre la peau à rude épreuve. De même, un lavage trop intensif et les produits de désinfection abîment la peau. Elle se dessèche, se fissure et devient plus sensible aux microorganismes avec lesquels les mains sont chaque jour en contact.

D’où toute l’importance de leur offrir des soins bien pensés. En commençant par les laver soigneusement mais avec ménagement. Les crèmes et les lotions leur apporteront l’hydratation dont elles ont besoin pour renforcer et préserver l’élasticité de la peau. Différents actifs comme l’urée peuvent soutenir sa régénération.

Pour le soin quotidien des mains, on se tournera vers des produits relipidants, au pH le plus neutre possible. On renoncera en revanche aux parfums artificiels, qui agressent inutilement la peau.

Se blottir le soir dans des oreillers moelleux et glisser dans un sommeil réparateur – c’est le rêve d’environ un quart des adultes qui luttent contre les troubles du sommeil. Outre le repos, le sommeil joue un rôle important dans le maintien de la santé du cerveau et a un impact sur nos émotions. En effet, durant la phase de sommeil profond, la résilience émotionnelle se construit, notre bouclier psychique se renforce. De plus, les rêves permettent de trier et d’archiver les événements et les impressions de la journée, de sorte que les phases de rêve aident à surmonter les mauvaises expériences. Pendant le sommeil paradoxal, les nouveaux apprentissages sont en outre ajoutés au stock de connaissances et reliés aux informations existantes. Par ailleurs, pendant le sommeil, un processus de «nettoyage» supplémentaire a lieu, qui élimine les substances nocives.

Stress, travail de bureau, travail par équipe : plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un problème de sommeil. Ne pas séparer le travail et le temps libre en étant toujours joignable en est une. Les difficultés d’endormissement et les réveils répétés pendant la nuit sont les signes d’un trouble chronique du sommeil, néfaste pour le système circulatoire et la santé mentale.

En cas de problèmes de sommeil, il faut réduire le temps passé sur Internet. Des préparations naturelles à base de houblon et de valériane aident à s’endormir et à passer une bonne nuit.

Il y a de nombreuses raisons de faire du sport : pour perdre du poids, pour garder la forme ou pour le simple plaisir de bouger. Le sport stimule le métabolisme, participe à l’équilibre hormonal et renforce le mental.

Que l’on soit un sportif débutant ou aguerri, il est important d’accepter ses propres limites et d’effectuer les exercices correctement. Sinon, il y a un risque de souffrir de courbatures, du genou du coureur ou d’élongations, entre autres problèmes. Dans les sports de musculation et après un effort intense, il est important de marquer des pauses régulières pour permettre aux muscles de se régénérer et de se développer.

Les sports qui ne mettent pas les articulations à rude épreuve, tels que la marche, le vélo et la natation, sont en principe recommandés. Mais indépendamment du type d’entraînement, pour que l’organisme puisse fournir les performances souhaitées, il convient d’adopter un régime alimentaire équilibré, qui comprend les bonnes quantités de protéines et de glucides.

En Suisse, une personne sur quatre souffre de stress au travail, les contraintes dépassent donc les ressources. Le stress est une réaction normale du corps pour pouvoir fournir des performances élevées, par exemple dans des situations de danger. Mais s’il devient permanent, il a des effets négatifs sur la santé et aussi sur les performances au travail.

Une gestion ciblée du stress sur le lieu de travail permet de lutter contre ces conséquences négatives en augmentant la résilience (résistance psychique) des collaborateurs. L’objectif de la formation est d’identifier les déclencheurs personnels de stress et de prendre une distance saine par rapport à eux grâce à des techniques mentales. Comme la résilience peut être entraînée, la gestion du stress au travail peut avoir des effets très positifs pour les collaborateurs et les employeurs.

Le stress fait partie intégrante de la vie professionnelle et scolaire – et peut s’avérer tout à fait positif : la tension intérieure favorise la motivation et stimule les performances. Le stress devient problématique quand il n’est pas entrecoupé de phases de répit : un état de tension chronique est souvent source d’instabilité émotionnelle, de baisse de la motivation et de troubles du sommeil. Le stress chronique peut favoriser la dépression et le burnout et entraîner dans son sillage de nombreux troubles allant des maux de tête aux maladies cardiovasculaires en passant par une perte de libido et des troubles digestifs.

D’où toute l’importance de prévenir le stress chronique. Pour cela, il faut une bonne gestion du temps et une hiérarchisation claire des tâches à accomplir. Entre les périodes de performance, il faut prévoir des temps de détente ciblés : à travers les hobbies, les amis, la méditation ou une activité physique en pleine nature. Un rythme de sommeil régulier prévient également le « mauvais stress ».

S’il n’est pas possible d’éviter totalement le stress, l’attitude adoptée est décisive quant à la manière dont nous le vivons. Selon des experts, nous pouvons nous entraîner à moins ressentir le stress. Le stress permanent ainsi que la hausse du rythme cardiaque et l’hypertension associée peuvent provoquer une artériosclérose, voire un infarctus dans les cas les plus graves.

Les monologues intérieurs positifs, la réduction du stress par le sport, la méditation et la gestion de la santé en entreprise peuvent diminuer les risques et le stress, ce qui sera bénéfique pour le système cardio-vasculaire.

Il y a surpoids quand l’indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 25. L’IMC se calcule de la manière suivante : poids corporel en kilogrammes/(taille en mètres)2.

Le surpoids n’est pas bon pour la santé : l’appareil locomoteur est surchargé, les fonctions des organes peuvent être perturbées par des dépôts graisseux. Le métabolisme change également. Ainsi, la graisse abdominale favorise la résistance à l’insuline, donc le diabète. Les réactions inflammatoires sont aussi plus fréquentes.

Pour diminuer le surpoids, il est conseillé de changer d’habitudes alimentaires, en termes de quantités comme de composition. L’alimentation doit être équilibrée et peut être enrichie avec des compléments alimentaires. Une activité physique est également recommandée, afin de brûler les réserves en excès.

Shinrin-Yoku ou sylvothérapie : tradition japonaise consistant à s’immerger dans l’atmosphère de la forêt. Objectif : se vider la tête, laisser ses soucis derrière soi et oublier ses problèmes. Le corps profite aussi de la sylvothérapie, qui renforce le système immunitaire et diminue le pouls et la tension artérielle.

Contrairement à une balade classique, les éléments doivent être perçus avec tous les sens : arbres, feuilles, herbe, sol, lumière, ombre, bruissements, chuchotis, craquements. Pour pratiquer la sylvothérapie, il ne suffit pas de traverser la forêt : flânez, sentez, observez ou réalisez de l’art avec la nature. L’effet positif sur le corps et l’esprit a été prouvé par des chercheurs.

Bouffées de chaleur, troubles du sommeil et sautes d’humeur figurent parmi les symptômes les plus courants de la ménopause. Lorsque l’équilibre hormonal change pendant la ménopause, certaines femmes observent par ailleurs d’autres symptômes tels que la prise de poids, l’hyperactivité de la vessie et la perte de cheveux.

Une activité physique modérée et une alimentation équilibrée peuvent aider à prévenir les symptômes, en stabilisant le métabolisme. Diverses préparations, notamment à base de plantes, et des compléments alimentaires peuvent soulager les douleurs liées à la ménopause. L’hormonothérapie substitutive peut également apporter un soulagement si les douleurs sont très fortes et incommodantes.

Enfin, des exercices de relaxation et de détente au quotidien permettent de conserver une bonne santé mentale en cette période trouble.

Dans le syndrome de leaky gut, la perméabilité de la barrière intestinale est augmentée. Ainsi, non seulement des nutriments, mais aussi d’éventuels polluants pénètrent dans la circulation sanguine, ce qui peut nuire à la santé. Les causes de ce syndrome sont encore inconnues, mais il apparaît exclusivement en association avec d’autres maladies intestinales chroniques telles que la maladie cœliaque, le syndrome du côlon irritable ou des maladies inflammatoires chroniques.

Actuellement, le syndrome de leaky gut ne peut être mis en évidence que dans le cadre de projets de recherche. Un diagnostic de routine chez le médecin généraliste ou le spécialiste n’est pas encore possible.

Le syndrome de leaky gut lui-même ne peut pas être traité. Toutefois, si la maladie sous-jacente est traitée, la perméabilité de la paroi intestinale peut être rééquilibrée.

Environ 80 % des femmes en âge de procréer sont concernées par le syndrome prémenstruel (SPM). Très variables d’une personne à l’autre, ces troubles se manifestent de deux semaines à quelques jours avant les règles. Les douleurs abdominales (irradiant parfois dans le dos), la nausée et les maux de tête sont des symptômes fréquents. Par ailleurs, le SPM peut s’accompagner d’atteintes psychiques allant des sautes d’humeur à la dépression.

Son traitement est symptomatique. Le sommeil en suffisance, l’activité physique modérée et l’alimentation équilibrée peuvent en atténuer les manifestations. Souvent, les exercices de relaxation s’avèrent également utiles. Dans les cas plus graves, les analgésiques et les antidépresseurs sont recommandés, mais leur prise requiert systématiquement une consultation du gynécologue traitant.

Le système immunitaire protège l’organisme de nombreux agents pathogènes comme les bactéries, les virus et les champignons. Une partie de ce système de défense est en place dès la naissance. Notamment les cultures bactériennes qui colonisent la peau, les muqueuses des voies respiratoires ou l’acide gastrique. Le système immunitaire acquis, en revanche, se développe au fil des années. Les anticorps n’apparaissent qu’après une infection ou un vaccin. La flore intestinale se développe en fonction de l’alimentation de chacun.

Le système immunitaire peut être renforcé à l’aide de soins de la peau adaptés, d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique quotidienne qui stimule le métabolisme. On évitera en outre des facteurs perturbateurs comme le stress et le manque de sommeil et on consommera le café et l’alcool avec modération.

T

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) fait partie des troubles psychiques les plus fréquents chez les enfants. Il se caractérise par un manque d’attention, une impulsivité et une agitation intérieure. Dans certains cas, le TDAH se manifeste aussi par une forte tendance à rêvasser.

Ce trouble comportemental est en premier lieu d’origine génétique mais divers facteurs environnementaux comme des complications pendant la grossesse, une expérience traumatique ou certains polluants environnementaux comme les plastifiants augmentent aussi le risque de TDAH.

Celui-ci se traite par une thérapie comportementale, soutenue par des médicaments dans les cas les plus sévères. Un changement d’alimentation peut aussi être utile. Dans près de 60 % des cas, le traitement doit être poursuivi à vie.

Une sollicitation unilatérale ou excessive peut entraîner une inflammation des tendons. Les personnes dont le métier implique des mouvements uniformes, comme les caissiers ou les artisans, sont particulièrement exposées à cette maladie. Mais les sportifs qui sollicitent leurs articulations sans échauffement préalable ont également tendance à développer des tendinites.

Celles-ci se manifestent par des douleurs dans les tendons concernés, qui augmentent avec la poursuite de l’effort. À un stade avancé, les tendons sont également douloureux au repos et des dommages permanents à l’appareil locomoteur peuvent survenir.

Pour les éviter, il est conseillé de se ménager. Les articulations concernées peuvent en outre être refroidies. Les médicaments analgésiques ont souvent aussi un effet anti-inflammatoire.

Pour prévenir une tendinite, il est recommandé de varier les séquences monotones, d’assouplir régulièrement les articulations et d’échauffer les muscles avant de faire du sport.

Le manque de mouvement et les mauvaises postures peuvent entraîner des tensions cervicales. Les muscles surchargés qui soutiennent la tête se contractent. Les mouvements entraînent alors des douleurs. Si les tensions cervicales ne sont pas soulagées, les douleurs persistent et peuvent irradier vers les épaules et le bas du dos. Les maux de tête sont également souvent associés à des douleurs cervicales.

Pour soulager les tensions, il convient de soulager les muscles concernés, par exemple en posant la tête. Les massages et les pommades stimulantes à usage externe permettent de mobiliser les groupes musculaires bloqués.

Les tensions cervicales peuvent être évitées en faisant régulièrement de l’exercice, en alternant les positions du corps et de la tête et en utilisant du mobilier de bureau ergonomique.

Les tissus conjonctifs ont pour fonction de soutenir le corps. Ils sont constitués de quelques cellules et de beaucoup de substances interstitielles telles que le collagène. Celui-ci se décompose au cours de la vie, de sorte que les tissus conjonctifs perdent en élasticité. Les varicosités et la cellulite sont des signes visibles de tissus conjonctifs faibles.

Outre le vieillissement, les principaux facteurs de risque dans ce cas sont les variations hormonales pendant la grossesse et la ménopause. Mais le mode de vie a également une influence : le sucre et les autres glucides affaiblissent les tissus. Il en va de même pour la nicotine, qui s’attaque à la couche de tissus ferme. Un régime riche en végétaux, en revanche, renforce les tissus conjonctifs, car en tant qu’importants antioxydants, les vitamines ont un effet protecteur.  Il est également utile de faire beaucoup d’exercice et de surveiller son poids.

Les tiques peuvent transmettre des agents pathogènes, comme la maladie de Lyme ou la méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE). On peut certes se faire vacciner contre cette dernière, mais il faut quand même éviter les piqûres de tiques. Ces arachnides vivent principalement dans les prairies herbeuses et à proximité des buissons et des arbustes, où ils attendent de pouvoir s’accrocher aux animaux et aux personnes qui passent.

Pendant les mois les plus chauds, il est préférable d’éviter les zones identifiées comme étant à risque: mieux vaut se promener en restant à distance des buissons et des herbes hautes au bord des chemins ou à travers champs. Des vêtements longs et un produit contre les tiques offrent en outre une très bonne protection. Après chaque sortie dans la nature, il faut s’examiner minutieusement à leur recherche. Si, malgré toutes les précautions prises, vous en trouvez, l’hôte indésirable doit être retiré le plus rapidement possible. Le mieux est d’utiliser une pince à épiler ou une pince à tiques.

Une thrombose est un caillot de sang qui se forme à partir de dépôts dans une veine ou une artère. Ces caillots apparaissent souvent dans les veines des jambes et se manifestent par un gonflement de la jambe, des sensations de tension, des douleurs et des modifications de la peau. S’il est emporté en direction des poumons et y déplace un vaisseau, une embolie pulmonaire potentiellement mortelle peut se produire. Le risque augmente avec les varices et la prise de certains médicaments comme la pilule contraceptive.

La probabilité peut être réduite par des moyens simples : une activité physique, notamment un sport d’endurance, de la gymnastique veineuse, une bonne hydratation et l’abandon des vêtements et des postures qui serrent, comme le fait de croiser les jambes. En matière de contraception, les patientes à risque ont tout intérêt à opter pour des alternatives sans hormones. Celles qui ont déjà des varices, des troubles de la coagulation ou des antécédents de thrombose devraient se rendre régulièrement chez leur médecin de famille pour un contrôle des risques.

La toux n’est pas une maladie en soi mais un symptôme qui peut cacher une infection des voies respiratoires – comme une grippe ou un refroidissement. La toux est une réaction de défense des voies respiratoires : les agents pathogènes et les corps étrangers que nous pouvons inhaler, comme la poussière, sont piégés dans les muqueuses, qui produisent plus de mucus en réaction. Ce mucus est ensuite évacué vers la sortie par les cils vibratiles et finalement expulsé par une expiration explosive : la toux.

Les personnes touchées présentent souvent d’abord une toux sèche irritative, qui évolue en toux dite productive, c.-à-d. avec évacuation de mucus. Cette réaction naturelle peut être soutenue en gardant les voies respiratoires humides, par exemple par des apports hydriques importants, des inhalations et un air ambiant pas trop sec.

Lors d’un refroidissement, les voies respiratoires supérieures sont enflammées. Si l’infection se niche dans la gorge, une toux caractéristique des refroidissements se déclare. Il s’agit d’abord d’une toux sèche, qui peut entraîner des douleurs thoraciques, surtout en cas de quintes de toux. Au fil de l’évolution du refroidissement, les sécrétions produites en excès par les muqueuses respiratoires se détachent et l’on peut les évacuer en toussant. La toux devient alors productive, c.-à-d. qu’elle s’accompagne d’expectorations.

Différents médicaments peuvent agir sur la toux de refroidissement. Les antitussifs atténuent ainsi la toux sèche et favorisent un sommeil réparateur malgré la maladie. Les expectorants favorisent l’évacuation des mucosités. Une fois la toux productive, les antitussifs ne doivent plus être utilisés pour éviter que les mucosités ne stagnent dans les voies respiratoires.

La toux sèche met les muqueuses à rude épreuve et provoque une nouvelle quinte de toux. Les voies respiratoires sont ainsi encore plus sollicitées – contrairement à la toux productive, qui évacue les agents pathogènes et les substances irritantes des voies respiratoires en les liant dans le mucus.

La toux irritative peut être soulagée par des médicaments à l’aide d’expectorants. Les produits à base de lierre, de racine de guimauve, de mousse d’Islande et de plantain sont des alternatives végétales qui ont fait leurs preuves.

La toux irritative peut également être traitée avec des remèdes maison. Pour cela, il est recommandé de soutenir l’humidification des muqueuses par des nébuliseurs d’air ou des inhalations. Des tisanes spéciales contre la toux à base de menthe, de sauge ou de thym peuvent également contribuer à soulager la toux irritative.

Le trail running, c’est-à-dire courir dans la nature à l’écart des routes, est très tendance actuellement. Ce sport est de plus en plus populaire, et il l’est à juste titre. En effet, il améliore non seulement l’endurance, mais renforce aussi les muscles et favorise l’équilibre. En parallèle, courir dans la nature a un effet positif sur la santé psychique, car de nombreux sportifs évoquent un état méditatif dans lequel on se concentre simplement sur le pas suivant en se plongeant dans la course. Le trail running améliore la stimulation des deux hémisphères du cerveau et donc la créativité. C’est pourquoi on parle souvent d’un flux de pensées positives, de rêve éveillé ou de problèmes qui trouvent leur solution pendant la course.

Ceux qui souhaitent essayer le trail running n’ont pas besoin d’acheter immédiatement un équipement onéreux: pour commencer, de bonnes chaussures de course, le plaisir de courir et un peu de patience avec soi-même suffisent largement.

Des gouttes sur le corps, des mains trempées, des pieds humides – l’hyperhidrose, comme on appelle la transpiration extrême dans le jargon médical, génère généralement une grande souffrance. Les personnes concernées peuvent perdre jusqu’à huit litres de sueur en une journée.

Chez certaines personnes, des anti-transpirants spéciaux permettent de freiner la transpiration pendant plusieurs heures et de lutter contre les odeurs corporelles. Outre la recherche des causes et la réduction du stress, les possibilités de traitement à plus long terme sont l’injection de Botox dans les régions concernées et l’ionophorèse à l’eau du robinet. Les glandes sudoripares sont ainsi paralysées ou réduites. Les personnes qui transpirent beaucoup devraient plutôt éviter de consommer trop de café, d’alcool et de nourriture épicée afin de ne pas aggraver le problème.

Près d’un enfant sur cinq souffre de troubles de la vision. Souvent, les performances visuelles réduites passent inaperçues : un strabisme caché, une faiblesse de la vision, une myopie ou une hypermétropie ne provoquent aucune douleur et s’installent insidieusement. Les enfants développent en outre souvent des stratégies de compensation qui ne laissent pas toujours supposer une vision limitée. Ainsi, certaines maladresses ou l’hyperactivité pourraient cacher une baisse des performances visuelles.

Si les problèmes de vision passent inaperçus à un jeune âge, cela peut avoir de graves conséquences sur le développement de l’enfant. Les performances d’apprentissage ne sont pas les seules à en pâtir : des troubles non spécifiques tels que des yeux qui piquent ou des maux de tête récurrents peuvent dégrader durablement la qualité de vie des enfants.

C’est pourquoi il est conseillé de procéder à des examens ophtalmologiques à l’âge préscolaire. Cela vaut surtout pour les enfants dont les parents ou les frères et sœurs sont malvoyants ou qui souffrent d’un trouble métabolique comme le diabète.

On parle de troubles de l’érection lorsque, malgré le désir sexuel, le pénis ne se raidit plus ou pas suffisamment pour permettre des rapports sexuels satisfaisants. Ce problème peut peser non seulement sur la personne concernée, mais aussi sur le couple.

De nombreux facteurs peuvent se cacher derrière les troubles de l’érection – également appelés impuissance ou dysfonction érectile. Il s’agit notamment de causes psychiques telles que le stress, la peur de l’échec ou la dépression, ainsi que de facteurs physiques. Par exemple, une calcification vasculaire, un diabète ou une lésion du système nerveux ou des corps caverneux peuvent perturber le fonctionnement du pénis. Afin d’exclure une maladie grave, les troubles de l’érection doivent être abordés avec l’urologue.

Pour rétablir la fonction érectile, le problème sous-jacent doit être traité. En outre, des médicaments, des pompes à pénis ou une prothèse pénienne peuvent contribuer à améliorer l’érection.

Les troubles digestifs désignent tous les problèmes liés au système digestif, depuis la bouche jusqu’à l’anus. Dans un sens plus restreint, il s’agit surtout des problèmes liés à la sphère abdominale tels que les douleurs abdominales, les nausées, le manque d’appétit, les brûlures d’estomac et la fièvre. Ces troubles s’accompagnent souvent d’une modification du transit avec des symptômes de type constipation, diarrhées et ballonnements.

Les causes peuvent être très diverses. Le stress et des repas trop copieux perturbent souvent la digestion. Mais ces troubles peuvent aussi cacher une gastrite, un reflux gastro-œsophagien, un syndrome de l’intestin irritable ou des ulcères gastriques ou duodénaux. Une infection ou une maladie inflammatoire chronique de l’intestin peuvent aussi être en cause. Vu la multitude des causes possibles, des symptômes intenses ou persistants exigent un avis médical pour trouver le bon traitement.

En cas de troubles du rythme cardiaque, le cœur ne bat plus à sa cadence normale. Certains de ces troubles sont sans danger comme une sensation transitoire de battement manqué. D’autres, comme la fibrillation ventriculaire ou l’arrêt cardiaque sont potentiellement fatals.

Le trouble le plus fréquent est la fibrillation auriculaire. Il s’agit d’une excitation excessive des oreillettes. Avec une accélération du pouls et un risque d’AVC.

Les troubles du rythme cardiaque se traitent différemment selon leur degré de sévérité. Pour cela, on recourt souvent à des médicaments ou à un stimulateur cardiaque (pacemaker), qui permet de garder la cadence. Les défibrillateurs implantables réagissent automatiquement à toute irrégularité. L’ablation par cathéter consiste à scléroser le tissu cardiaque hyperactif.

Certains troubles du rythme cardiaque peuvent passer inaperçus. Les symptômes les plus courants – palpitations, essoufflement, accélération des battements du cœur – ne permettent pas de connaître le degré de sévérité de la maladie. D’où toute l’importance de faire régulièrement contrôler son cœur – surtout quand on avance en âge, le principal facteur de risque de troubles du rythme cardiaque.

Un Suisse sur quatre souffre de troubles du sommeil. Les troubles de l’endormissement et du deuxième sommeil perturbent la régénération physique et psychique pendant la nuit. Avec à la clé une fatigue persistante, des troubles de la concentration et une baisse des performances.

Pour surmonter le problème, il faut commencer par avoir un rythme de sommeil régulier : se coucher chaque jour à la même heure renforce l’horloge interne. Le sommeil devient une routine. Le sport, les exercices de relaxation et les activités calmes avant d’aller au lit préparent au sommeil. L’alcool, les repas lourds et la télévision, en revanche, sont contre-productifs.

Les troubles du sommeil peuvent aussi être traités à l’aide de médicaments. Notamment de substances actives issues des plantes, car elles n’entraînent pas d’accoutumance ni de dépendance en cas d’utilisation prolongée.

Les varices et leur forme particulière, les varicosités, sont causées par la dilatation des veines superficielles qui affecte souvent les jambes. Une prédisposition génétique, l’hormone œstrogène et l’âge figurent parmi les facteurs de risque de ces changements dans les vaisseaux. L’obésité, le tabagisme et les stations debout prolongées peuvent également provoquer ce trouble veineux.

Les varices affectent souvent la santé à long terme, car elles réduisent l’irrigation sanguine de la peau. Des thromboses peuvent également se produire. Toute personne qui remarque des varices et ressent une sensation douloureuse de tiraillement dans les jambes après une station debout prolongée devrait consulter un médecin. En fonction de l’étendue des varices, différents traitements peuvent être envisagés, comme des bas de contention, la sclérothérapie, un traitement par cathéter ou une chirurgie. Par mesure de précaution, il convient de faire de l’activité physique sur une base régulière.

U

L’urine est souvent simplement évacuée, mais elle fournit des informations importantes sur la santé. Dans l’idéal, elle est jaune clair et peu odorante, mais la quantité de boisson, différents aliments, médicaments et maladies peuvent modifier sa couleur.

Si l’urine est transparente, on a presque trop bu, si elle est jaune clair à jaune, la quantité de boisson est correcte. Un jaune foncé à ambré indique une déshydratation, un orange une forte déshydratation. En outre, il peut y avoir un problème au niveau du foie ou de la bile. L’urine rose à rouge est due à des aliments tels que les betteraves rouges, les myrtilles, la rhubarbe et d’autres légumes très colorés ou à des médicaments. L’urine verte ou bleue peut être causée par des colorants alimentaires dans les sucreries ou par certaines substances actives dans les médicaments. Si ce qu’elle laisse dans les toilettes est brun à noir, un entraînement très intensif peut en être la cause, tout comme les préparations à base de fer ou les antihypertenseurs.

Le terme Uvéite désigne différentes maladies infectieuses qui touchent la partie centrale et profonde du globe oculaire. Les facteurs déclenchants peuvent être des bactéries, des virus ou des champignons. La plupart du temps, ces agents pathogènes n’infectent pas l’œil en premier, mais touchent une autre partie du corps. Ce n’est que par la suite que les yeux sont infectés.

Figurent parmi les symptômes typiques d’une uvéite de légères inflammations des yeux qui peuvent être rouges et douloureux. Les personnes touchées sont particulièrement sensibles à la lumière. Des maux de tête peuvent survenir lors de travaux de concentration. Des problèmes de vue peuvent également apparaître.

En raison de ces symptômes, une uvéite passe rarement inaperçue. Elle est traitée à l’aide de médicaments ciblés sur l’agent responsable. Il est important de traiter également le foyer initial de la maladie situé en-dehors de l’œil.

V

La varicelle est une maladie causée par une infection par le virus de la varicelle. L’agent pathogène hautement contagieux se transmet facilement, surtout dans les établissements collectifs tels que les jardins d’enfants ou les écoles, raison pour laquelle la varicelle est considérée comme une maladie infantile typique.

Les symptômes comprennent de la fièvre et une sensation de malaise, mais surtout une éruption cutanée accompagnée de démangeaisons et de vésicules. La plupart du temps, la maladie évolue de manière bénigne et est traitée de manière symptomatique à l’aide de préparations destinées à soigner la peau, à faire baisser la fièvre et à soulager les démangeaisons. Dans les cas graves, on utilise des médicaments antiviraux. À titre préventif, une vaccination à deux doses peut protéger contre la maladie.

Les varices se caractérisent par des lignes bleues sous la peau. Elles apparaissent quand du sang s’accumule dans les veines et que les vaisseaux se relâchent. Elles se forment généralement dans les jambes. Les varices peuvent être d’origine héréditaire ; le tabagisme, le surpoids et le manque d’exercice constituent des facteurs de risque.

Dans la plupart des cas, les varices sont inoffensives pour la santé, mais elles sont une source de souffrance en raison de leur aspect visuel. Il est possible de les prévenir en portant des bas de contention, en surélevant régulièrement les jambes et en faisant du sport. Selon leur degré de gravité, les varices peuvent être éliminées par sclérose des vaisseaux concernés, un traitement au laser ou une intervention chirurgicale. Pour le traitement médicamenteux des varices légères, il est recommandé d’avoir recours à des préparations à base de fragon, de marronnier d’Inde ou de mélilot.

Tout le monde a déjà eu l’occasion de ressentir des pincements au niveau du ventre. Les douleurs abdominales se manifestent sous différentes formes et ont des déclencheurs très divers. Souvent, l’endroit où l’on a mal donne déjà des indications sur les causes et les organes concernés. Les personnes souffrant de douleurs abdominales chroniques devraient se soumettre à un test d’intolérance au gluten. Chez les enfants, les maux de ventre n’ont souvent pas de cause physique, mais sont d’origine psychologique.

Les mesures de premiers secours sont les suivantes:

  • Se passer de nourriture – les douleurs s’arrêtent-elles?
  • Boire beaucoup – surtout de l’eau et des tisanes.
  • Utiliser un remède naturel – la menthe poivrée, l’anis et le cumin ont un effet décongestionnant.
  • Profiter de la chaleur – les bouillottes et les coussins aux noyaux de cerise aident à détendre les muscles.
  • Des massages avec de l’huile de lavande ou de cumin aident à soulager les crampes.

Le ventre gonflé : indésirable et désagréable, même s’il est généralement inoffensif. Les déclencheurs sont souvent des aliments comme le brocoli, les lentilles, les haricots ou l’eau gazeuse. Les femmes souffrent davantage de ce ventre gonflé pendant leurs règles, car la progestérone, une hormone qui détend les muscles, rend la digestion paresseuse. Un microbiome perturbé, des inflammations ou un côlon irritable peuvent également en être la cause.

Une aide rapide contre le ventre gonflé est l’exercice physique. Une promenade après le repas favorise la digestion et diminue la pression. De plus, la chaleur et les massages aident à lutter contre les crampes et à donner un coup de pouce au tractus gastro-intestinal. Les tisanes à base de menthe, de gingembre ou de graines de fenouil ont un effet calmant, le fenouil, l’anis et la camomille peuvent soulager les crampes et avoir un effet dégonflant.

Les verrues sont des callosités de la peau généralement causées par le papillomavirus humain (pVH). Elles peuvent apparaître au niveau du visage, des mains ou des pieds, sous les aisselles et dans la région génitale. Les personnes les plus touchées sont les enfants, dont le système immunitaire n’est pas encore totalement développé, et une majorité de la population sexuellement active (dont environ 80% sera au contact de verrues génitales au cours de sa vie).

La déformation de la peau disparaît d’elle-même, mais elle peut être perçue comme inesthétique et entraîner des douleurs, par exemple quand la verrue pousse sous la tablette unguéale. Dans de tels cas, plusieurs possibilités s’offrent pour l’éliminer. Elles vont des crèmes caustiques à l’ablation chirurgicale, en passant par le traitement au laser.

Pour se prémunir contre les verrues, le port de tongs au bord des bassins dans les piscines publiques est vivement conseillé. Il est également recommandé d’utiliser des serviettes de toilette individuelles. À titre préventif, les capacités d’autodéfense de la peau peuvent être renforcées, par exemple à l’aide d’un nettoyage doux et de soins intensifs.

Les êtres ont des sensibilités différentes: l’éventail va de très robuste à très sensible, avec tous les degrés intermédiaires. La sensibilité décrit la perception intérieure avec des pensées et des sentiments, par rapport à des impressions extérieures telles que les sons, les odeurs et les stimuli visuels. Si une personne est hypersensible, elle réagit plus fortement aux impressions sensorielles, pense plus profondément et ressent plus intensément. La médaille a son revers: une sur-stimulation rapide, une sensibilité au stress et des symptômes de fatigue.

La sensibilité a autant d’avantages que d’inconvénients, et ce sont précisément ces derniers qui peuvent être bien traités. La pleine conscience crée une résilience et renforce l’autoprotection. Les parents d’enfants ultrasensibles ne devraient en aucun cas essayer de changer cet état de choses. Il est important d’avoir beaucoup de contacts physiques et d’attention affective pour renforcer l’enfant et le soutenir dans sa sensibilité.

Le corps ne peut produire de la vitamine D qu’à l’aide des rayons du soleil, c’est pourquoi les carences sont fréquentes, surtout pendant la saison sombre. Près de 60 % des habitants de notre pays manquent d’approvisionnement en automne et en hiver – un Suisse sur cinq toute l’année.

Or, la vitamine D est importante pour le système immunitaire et le système cardiovasculaire. En outre, elle favorise la croissance cellulaire, protège les nerfs et réduit le risque de cancer. Une carence se traduit par des douleurs dans les membres et les muscles ainsi que par une sensibilité aux infections.

Comme l’alimentation ne permet pas de compenser une carence, les compléments alimentaires sont utiles – toujours en concertation avec un spécialiste afin d’éviter un surdosage. Le moyen le plus simple de prévention reste toutefois de sortir: cinq à vingt minutes par jour suffisent à remplir les réservoirs, même par temps maussade.

Les 13 vitamines répertoriées régissent le métabolisme et contribuent à de nombreux processus vitaux. Elles soutiennent par exemple la croissance cellulaire, renforcent les défenses immunitaires et régulent le métabolisme des graisses.

La plupart des vitamines nous sont apportées par l’alimentation. Les aliments d’origine végétale en sont particulièrement riches. Un grand nombre de vitamines sont liposolubles ; leurs sources doivent donc être consommées avec des aliments riches en lipides comme les huiles afin de faciliter leur absorption.

Certaines vitamines sont produites par l’organisme dans certaines conditions, par exemple la vitamine D sous l’influence de la lumière du soleil. Les vitamines B12 et K sont également synthétisées par le corps, mais pas en quantités suffisantes. Cette production endogène doit être complétée par l’alimentation.

Dans certains cas, il est conseillé de prendre des compléments alimentaires pour garantir des apports suffisants. C’est notamment le cas pour la vitamine D : pendant les mois les plus sombres de l’année, 60 % des Suisses environ sont en déficit.

Le vitiligo est une maladie auto-immune caractérisée par la destruction des cellules pigmentaires de la peau.  Il en résulte une diminution de la production de mélanine. Sans ce pigment, la peau perd sa coloration naturelle.

Les causes du vitiligo sont inconnues. Parmi les hypothèses avancées figure l’interaction entre une prédisposition génétique et des facteurs de risque tels que le stress ou des lésions cutanées.

Le vitiligo ne peut pas être guéri mais seulement soigné dans son évolution. Différentes thérapies peuvent être envisagées. Diverses substances actives telles que les antioxydants ou la cortisone peuvent être prises par voie orale ou appliquées localement. La luminothérapie, la climatothérapie, le maquillage permanent, les corrections chirurgicales et les thérapies complémentaires complètent les possibilités de traitement.

Y

Longues journées passées devant un écran, air sec, stress: les troubles oculaires ont de nombreux déclencheurs. Les conséquences peuvent être un flou, une sécheresse, des rougeurs, des paupières qui tressautent et des maux de tête. Quelques précautions quotidiennes permettent de bien apaiser les yeux.

  • Tout dépend de l’écran: les modèles modernes disposent souvent d’un mode de protection des yeux qui réduit la lumière bleue. En outre, l’écran doit être placé perpendiculairement à la fenêtre et son bord supérieur doit êtreréglé à peu près à hauteur des yeux.
  • Laisser le regard vagabonder: de temps en temps, regardez au loin et accordez une pause à vos yeux. Le changement de focalisation entraîne en outre les muscles des yeux.
  • Une bonne lumière et un bon climat ambiant: les couleurs et la lumière peuvent être agréables si elles n’éblouissent pas. Les courants d’air des climatiseurs assèchent, tandis que les plantes d’intérieur ont un effet positif sur un climat ambiant favorable aux yeux.

Quand les yeux démangent, brûlent et larmoient, les causes peuvent être multiples. Un air chaud à l’extérieur ou l’air ambiant chauffé assèchent le film lacrymal. La même chose se produit lorsque la fréquence de clignotement des paupières diminue en raison d’un travail prolongé sur l’ordinateur. Des yeux irrités peuvent également cacher une allergie : le système immunitaire réagit de manière excessive à des substances environnementales normalement inoffensives comme le pollen.

Il est possible de prévenir l’irritation des yeux en assurant une humidité de l’air suffisante. Au bureau, il convient de faire des pauses d’écran régulières afin de soulager les yeux. En cas de symptômes, des gouttes hydratantes pour les yeux peuvent apporter un soulagement.

Toutefois, si les troubles oculaires persistent, il convient de consulter un médecin.